La mauvaise distribution de l’énergie électrique dans la cité aurifère a poussé le sous-préfet Simon Etsil à fermer momentanément les bureaux de cette structure, le 23 février.[pagebreak]Les services d’Aes Sonel de Bétaré-Oya sont sous scellés depuis le week-end dernier. C’est le sous-préfet, Simon Etsil, qui a pris cette décision, le 23 février 2014. Au motif que le climat social était tendu au sein de la population, victime de la mauvaise distribution de l’énergie électrique dans la localité. Lors de l’exécution de cette décision, Simon Etsil était accompagné de son état-major au complet. Et les populations locales étaient remontées contre les agissements des agents de Aes Sonel qu’elles accusent ouvertement de corrompion. Selon leurs plaintes, les agents locaux de AES Sonel ne distribueraient plus la lumière qu’aux plus offrants, notamment aux tenanciers du débit de boisson. Au détriment de l’immense majorité des populations. Une situation mal vécue par les fonctionnaires et les autochtones, qui crient au complot et à l’échec massif de leurs enfants aux examens futurs. Ces tenanciers de bar qui monnayaient au prix fort l’offre d’énergie électrique, sont presque les seuls à bénéficier d’éclairage électrique.
Cet état des choses a installé un climat tendu au sein de la population qui n’y comprenait plus rien. Le sous-préfet Simon Gislain Etsil, dans le but de préserver le climat social, la paix et la sérénité, a dû prendre cette mesure conservatoire, après des explications données par les responsables locaux d’AES Sonel. La mesure court jusqu’à nouvel ordre. Cependant, les pourparlers ont été aussitôt entamés, pour trouver les véritables responsables de cette gestion désastreuse de la distribution de lumière. Il faut rappeler qu’en 2009 et 2012, les autorités administratives ont dû faire preuve de tact pour éviter un mouvement d’humeur pour les mêmes motifs. En attendant, la cité de l’or broie du noir. Mais pour le sous-préfet Etsil, dès que le réseau de distribution sera assaini, la ville sera à nouveau éclairée.
