Ces patients sont ceux pris en charge au département de chirurgie de l’hôpital Laquintinie de Douala. Les statistiques ont été fournies lors de la clôture le 28 novembre 2014, de la semaine de cet établissement sanitaire.[pagebreak]20 cas d’accidentés de moto par semaine enregistrés aux services des urgences de l’hôpital Laquintinie. Près de 150 000 patients par ans pris en charge par 800 personnels donc 100 médecins. Au service de biologie clinique communément appelé laboratoire, environs 150 malades sont accueillis par jour, avec un minimum de 3 examens par malade. Ces chiffres ont été rendus publics lors de la clôture de la semaine de l’hôpital Laquintinie de Douala qui s’est déroulée du 25 au 28 novembre 2014. Un évènement célébré sous le thème, « l’engagement à l’humanisation des soins et à l’innovation, base du professionnalisme en milieu hospitalier ». C’était en effet l’occasion pour cet établissement hospitalier qui n’a pas bonne presse au près de public, du fait du mauvais traitement des patients, de la corruption et des scandales de toutes sortes, d’ouvrir ses portes à un public avec lequel il a du mal à empathie.
Situé en plein cœur de la capitale économique, cet hôpital de référence dans la région du Littoral dispose d’un service aussi varié que divers avec un plateau technique assez fourni, à en croire le Dr Madeleine Mbangue, conseiller médical. Les services techniques de cette structure gérée par le Dr Jean II Dissongo, sont regroupés dans 8 départements donc entre autres, le département d’hygiène et technologie médico-sanitaires, les services de gynécologie obstétrique qui réalise en moyenne 250 accouchements par mois, la pédiatrie avec son service de néonatologie et son unité de Bébé Kangourou, le département de la médecine avec 9 services spécialisés et le département des soins mixtes.
Crée en 1920 sous l’appellation de l’ «hôpital indigène de Douala », l’hôpital Laquintinie de Douala (1941), afin soutenir les couches sociales défavorisées, a mis en place un système de prise en charge des démunis. « Nous appelons en fonction des cas, des bon verts pour les urgences vitales, et le bon jaune pour les indigents », explique Madeleine Mbangue. Au fil des années, cet établissement hospitalier s’est agrandi grâce à l’appui de ses partenaires. Sont nés de cette partenariat, un centre de prises en charge des drépanocytaires « Emmanuel Billong », le Lion’vision center, la construction d’une nouvelle maternité et la réhabilitation de quatre nouveaux blocs opératoires. Dans cette liste, on ajoute le pavillon Eto’o fils pour les urgences pédiatriques encore en chantier, après plusieurs mois d’abandon. Un don de l’international camerounais qui en principe devrait être inauguré depuis 2012.