Cameroun – Examens 2017: Une note de 6 milliards pour l’office du Bacc

Cette enveloppe permettra d’assurer le fonctionnement de l’institution et des sous-centres d’examens, ainsi que le paiement des charges opérationnelles.
Les examens de la session 2017 ne devraient pas connaître de perturbations pour des motifs financiers. Zacharie Mbatsogo, le directeur de l’Office du baccalauréat du Cameroun (OBC) affirme que l’institution a pris toutes les mesures pour que les fonds nécessaires à la gestion des examens soient disponibles dans les meilleurs délais. C’est un montant global de 6 milliards de FCFA qui est alloué cette année à l’organisation des différents examens du portefeuille de l’OBC. Pour ce qui est de la ventilation de ce budget, le directeur de l’OBC a indiqué que 4 milliards de FCFA seront consacrés aux services extérieurs, alors que les 2 milliards de FCFA restants vont servir aux services centraux. Ainsi, les 4 milliards de FCFA qui seront envoyés dans les services extérieurs, notamment les différents centres de billetage logés dans les délégations départementales du ministère des Enseignements secondaires (Minesec), permettront de frais de fonctionnement des centres et sous-centre d’examen, de surveillance, de correction, de préparation de la matière d’œuvre et de délibération. Quant aux 2 milliards alloués aux services centraux, ils sont destinés à la prise en charge des chefs de centres, et au fonctionnement de la commission interne logée au sein de l’OBC. Le directeur de l’OBC relève également avec satisfaction que le budget de l’institution a connu, pour l’exercice 2017, une augmentation exceptionnelle de près de 2,4 milliards de FCFA provenant d’une part, de l’octroi par l’Etat d’une subvention additionnelle de 1,8 milliard de FCFA au cours de l’année 2016, mais notifiée à l’OBC en fin d’exercice, et d’autre part, de la prise en compte du report budgétaire. D’après Zacharie Mbatsogo, la subvention additionnelle sus-évoquée va permettre à l’OBC d’apurer les arriérés de paiement accumulés lors des sessions antérieures, « soit en raison de l’insuffisance des moyens, soit en raison de leurs taux forfaitaires pris en deçà de ceux auxquels les intervenants avaient droit et qu’il faut compléter sur la base des données justificatives en cours de reconstitution », explique-t-il. Pour éviter les retards de paiement observés dans le passé, le directeur de l’OBC annonce, dans le cadre de l’exécution du budget des examens, qu’un appel de fonds a « d’ores et déjà été opéré en direction de la paierie générale du Trésor à hauteur de 1,162 milliard de FCFA en vue de la couverture des frais de correction et de matière d’œuvre des examens pratiques ». Mais l’OBC attend encore le déblocage de la fraction de la subvention régulière provenant du Minesec. « Sur un total de 2 milliards de FCFA de cette subvention, seule la partie concédée au ministère des Finances a déjà été rendue disponible dans notre compte, soit 640 millions de FCFA », relève le directeur de l’OBC. Si donc l’institution affirme avoir pris à ce jour des dispositions pour la disponibilité des ressources financières inhérentes à l’organisation des examens, il reste cependant à souhaiter que tous les intervenants de la chaîne soient animés par la même diligence pour une plus grande célérité des mouvements de fonds. « C’est le lieu de formuler des vœux à l’endroit des autorités compétentes, afin que des mesures soient prises pour que les difficultés relevées les sessions précédentes, dans la mise à disposition à temps des différentes subventions attendues soient résolues, dans l’optique de permettre un déroulement serein des examens », plaide Zacharie Mbatsogo.

Simplice Oyono

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