Cameroun: Un soldat tué et trois élèves blessés dans des attaques terroristes à Batibo

Selon un communiqué du ministre de l’Administration territoriale, ces attaques des milices terroristes ont eu lieu mercredi 7 mars 2018 aux environs de 13h à Batibo, région du Nord-Ouest Cameroun.
Encore un autre coup dur pour les populations du Nord-Ouest et de Batibo en particulier. Avant cette autre attaque terroriste, elles étaient déjà sous le choc des enlèvements de leur sous-préfet et du délégué régional des affaires sociales. Kidnappés par des hommes non identifiés respectivement le 11 et le 24 février 2018, l’on est sans nouvelle de ces derniers. D’après le communiqué du ministre de l’Administration territoriale, Paul Atanga Nji, ces « milices terroristes » étaient à bord des motocyclettes.
En effet, ils ont attaqué les forces de défense assurant la garde de la Presbyerian Comprehensive School (Pchs) de Batibo. « Avec pour objectif manifeste, l’enlèvement des élèves de cet établissement scolaire » souligne le communiqué. La prompte intervention des forces de défense, a mis en déroute ces assaillants. Mais au cours de « l’attaque perpétrée avec l’arme de guerre, un soldat camerounais a perdu la vie et trois élèves ont été blessés » précise-t-il.

D’autres cas d’agression
Dans ce département de la Momo, le ministre de l’Administration territoriale déplore 18 cas de viol de jeunes filles âgés de 13 à 18 ans. Et actuellement, certaines sont enceintes. En plus, une cache d’armes et d’engins explosifs, a été découverte récemment dans l’arrondissement de Batibo, dévoile le communiqué. Ainsi, Paul Atanga Nji, en sa qualité du Secrétaire permanent du Conseil nationale de la sécurité (CNS), regrette de nombreuses exactions. Ces dernières ont été commises par des « activistes sécessionnistes » dans la région du Nord-Ouest rappelle-t-il. En somme, des soldats et des civils fauchés depuis plusieurs mois.

Mesures prises
Compte tenu de la récurrence des attaques de ces « terroristes sécessionnistes » à Batibo, l’activité des motos taxis est interdite dans certaines localités, incluant le Sud-Ouest. Car le mode opératoire de ces terroristes, consiste à « lancer des assauts successifs à l’aide des dizaines de motocyclettes. À bord, un conducteur et un malfrat armé », renseigne le communiqué du ministre de l’Administration territoriale.
Selon les cas, la durée va de 7 à 10 jours, éventuellement renouvelable.

Localités ciblées
Parmi les localités concernées dans la région, du Nord-Ouest, Batibo et Widik*um, département de la Momo. Aussi, l’arrondissement de Balik*umbat, département de Ngoketunjia. Quant à cette liste rouge dans le Sud-Ouest, elle concerne l’ensemble du département du Ndian. En plus, l’arrondissement de Muyuka, département du Fako. Puis, les arrondissements de Kumba, 1er, 2e , 3e , de Mbonge et Konye, département de la Meme. Les gouverneurs des deux régions tiennent à la stricte application de ces mesures.

Dieudonné Zra

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