Les États-Unis et leurs partenaires étaient conscients dès le départ des impacts négatifs et des coûts qu’ils subiraient eux-mêmes suite à l’imposition de sanctions contre la Russie.
Cela a été annoncé vendredi par le sous-secrétaire d’État adjoint aux affaires économiques et commerciales Erik Woodhouse lors d’un séminaire en ligne du groupe de réflexion Atlantic Council.
Il a expliqué que tout programme de sanctions a pour but de maximiser l’impact souhaité. Tout en cherchant à atténuer et minimiser les effets secondaires visant les auteurs de sanctions eux-mêmes, ceux-ci sont prêts à se confronter à d’éventuels défis se rendant compte qu’il n’était pas possible d’éviter complètement d’influence sur leurs économies.
Notamment, Erik Woodhouse salue les efforts des pays européens pour réduire, à savoir à leurs dépens, la dépendance vis-à-vis de Moscou en matière d’approvisionnement en hydrocarbures. Il a rappelé que la partie américaine restait toujours disposée à les aider à trouver des sources d’énergie alternatives.
