L’industrie des casinos virtuels brasse des millions de dollars chaque année à travers le monde. Cet enrichissement se fait parfois au détriment des joueurs. Pour éviter que la situation ne s’empire, certains États se sont retrouvés contraints de légaliser les jeux en ligne. Qu’en est-il du Québec au Canada ?
Le contexte
Les jeux de casino sont en premier lieu des jeux de divertissement. Malheureusement, ces jeux peuvent très vite devenir source d’addiction. Les joueurs dépendants en viennent même jusqu’à la ruine sans pouvoir s’arrêter de jouer. Avant l’année 2010, le Canada n’avait pas de mesures spécifiques pour les jeux de casino en ligne. Mais, face au constat que de nombreux Canadiens allaient jouer sur des sites étrangers, l’État s’est vu contraint de créer des réglementations à ce sujet.
Québec est la première province à décider de légaliser les jeux de casino en ligne. Elle tient à garder son monopole dans le milieu. Ainsi, des institutions de jeux d’argent en ligne telle que grand mondial casino auront le droit d’exercer légalement dans le pays. Les conditions exigées par la réglementation sont que les joueurs soient limités à un montant de 9999 dollars canadiens de jeux par semaine et que les casinos autorisés paient une rente à l’État.
Bonne ou mauvaise idée ?
Face aux enjeux et aux implications des jeux de casino en ligne, il est totalement normal de se poser la question de savoir si cette légalisation est avantageuse. Si oui, pour qui ? Les joueurs, les casinos ou l’État ?
Ce qu’il faut savoir, c’est qu’en légalisant les jeux de casino en ligne tout en imposant une bonne réglementation à ce sujet, l’État crée un terrain de jeu sécurisé pour ses citoyens. De plus, son économie est améliorée, car il s’agit de plus de 500 millions de dollars canadiens dépensés auparavant dans des casinos étrangers.
L’effectivité de cette loi permettra de définir ses impacts réels à Québec.