greve des enseignants au cameroun

Vérités méconnues derrière la grève des enseignants camerounais

Société

La grève des enseignants qui secoue actuellement le Cameroun cache des vérités moins connues. Derrière le combat syndical, se jouent des stratégies complexes entre organisations.

L’intersyndicale, trouble-fête de la contestation

L’OTS et le SECA sont à l’origine du mouvement de grève. Mais une fois le bras de fer engagé, une intersyndicale signe un accord avec le gouvernement pour mettre fin à la grève.

Selon les militants de l’OTS, ce groupe attend que la mobilisation prenne de l’ampleur pour intervenir. Leur objectif : empocher une prime au terme du forum national sur l’éducation promis par les autorités.

Les revendications légitimes des enseignants

Pourtant, les revendications des grévistes sont légitimes. Ils réclament :

  • L’automatisation des actes de carrière
  • L’application du statut spécial des enseignants
  • Le paiement des arriérés de salaire

Et l’accès aux avantages sociaux prévus par les décrets de 2000 : prise en charge des frais de santé, capital décès, indemnités de déplacement… Des droits bafoués depuis plus de 20 ans.

Face à ces manquements, la colère des enseignants est compréhensible. D’autant que malgré leurs conditions difficiles, ils ont toujours assuré le bon déroulement des examens nationaux.

Vers une reprise du dialogue ?

La fin de non-recevoir opposée par le gouvernement aux revendications nourrit le conflit. Pour sortir de l’impasse, un retour à la table des négociations semble inévitable.

En attendant, l’OTS entend poursuivre la grève jusqu’à satisfaction totale des enseignants. Le bras de fer promet de durer…

Par Martial Metou’ou (237online.com)

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