Téléphonie mobile : Orange Cameroun dans le collimateur de l’ART

Orange Cameroun

L’Agence de Régulation des Télécommunications donne 03 jours à Orange-Cameroun pour se conformer à la réglementation en vigueur, faute de quoi la sanction sera appliquée illico presto.

Pour avoir fait la sourde oreille à une mise en demeure de l’Agence de Régulation des Télécommunications datée du 13 février 2020, l’opérateur de services de télécommunications est sur le point de tomber sous le coup d’une sanction. Pour être claire la compagnie de téléphonie mobile qui s’illustre aussi à merveille dans le transfert d’argent, ne respecte pas la réglementation édictée par le Cameroun en matière de communication électronique. C’est pourquoi, l’ART, après plusieurs interpellations sans suite, a décidé de donner trois jours à l’entreprise Orange-Cameroun pour se mettre en règle, faute de quoi elle s’expose à une pénalité de 300 millions de francs CFA, et la réduction d’un an sur la durée du titre d’exploitation. « Vous disposez d’un délai de trois jours, à compter de la date de notification de la présente pour consulter votre dossier au siège de l’Agence et remettre vos observations écrites, conformément à la réglementation en vigueur » a souligné le DG de l’ART dans la lettre adressée le 07 aout 2020 au DG d’Orange Cameroun.

Il est à rappeler que le Directeur Général de l’Agence de Régulation des Télécommunications, avait écrit au Directeur Général d’Orange Cameroun pour l’inviter à se conformer sous quinzaine à la réglementation en vigueur en matière de communications électroniques… Une correspondance qui est restée lettre morte au niveau d’Orange Cameroun. « Y faisant suite, une mission de contre-contrôle de l’évaluation de l’interconnexion à la plateforme nationale d’agrégation des communications électroniques effectuée par des agents assermentés de l’Agence de régulation des télécommunications en date du 22 juillet 2020, dans la ville de Yaoundé, a constaté sur procès-verbal que vous êtes auteur du non-respect de la réglementation en vigueur en matière des communications électroniques » a expliqué le DG de l’ART.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *