La CMC de Sam Mbende exclue de la CISAC, une décision lourde de conséquences

Sam Mbende

Coup de tonnerre dans le landerneau culturel camerounais. La Confédération internationale des sociétés d’auteurs et compositeurs (CISAC) vient de retirer son affiliation à la Cameroon Music Corporation (CMC). Cette décision sans précédent prive l’institution dirigée par Sam Mbende de son statut de société de perception des droits d’auteur.

Une mise à l’écart qui fait tache

Le retrait de la CISAC est un camouflet pour la CMC, qui avait déjà perdu son agrément auprès des autorités camerounaises depuis 2008. L’organisation de Sam Mbende, figure controversée, paye ses démêlés récurrents avec la justice et les autres sociétés d’auteurs du pays.

Un revers prévisible

La CISAC n’a fait que formaliser une situation de non-droit. Depuis plus d’une décennie, la CMC survit grâce à des procédés juridiquement contestables, au détriment des créateurs. Sa mise à l’index au niveau international paraissait inéluctable.

Quel avenir pour les artistes camerounais ?

Privés d’une société de gestion des droits d’auteur viable, de nombreux artistes camerounais risquent de ne plus percevoir les redevances issues de l’exploitation de leurs œuvres. Seule une refonte en profondeur du système pourrait garantir leurs droits. Le gouvernement doit réagir pour éviter une catastrophe culturelle.

Par Arnaud Tang pour 237online.com

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