Crise en zone anglophone: Menace d’une année blanche au Cameroun

Lancées le 09 janvier dernier, les rentrées scolaires et académiques n’ont pas été effectives sur toute l’étendue du pays suite aux multiples revendications d’enseignants anglophones.
Cela pourrait entrainer l’invalidation d’une année scolaire et académique. Des appréhensions de la part d’Hommes politiques du Cameroun mettent un accent sur une supposée année blanche qui se dessine en filigrane. Élèves et étudiants des zones anglophones ont été sommés de marquer une longue pause à leurs études. Et pourquoi ? Cette semaine qui annonce le début du deuxième trimestre dans le système éducatif Camerounais est un échec dans les régions du nord-ouest et du sud-ouest. Calme plat dans les établissements. Pour cause, plusieurs observateurs et analystes sont unanimes. Le désordre observé ici serait la résultante d’une incompréhension entre le gouvernement et les syndicats. Des raisons qui mettent en péril l’éducation nationale. Le vide qui domine dans les salles de classe pousse les élèves et étudiants à se poser des questions sérieuses sur leur avenir.

Moments de doutes
De nombreuses incertitudes planent au-dessus de la question : qui va organiser les examens ? Mais surtout est ce qu’il y’aurait-il examen ? Il y a de quoi s’inquiéter lorsqu’on mesure l’ampleur du nombre d’enseignants en grève. Le temps court et personne n’en a apparemment conscience. Ils sont nombreux à en avoir entendu parler sans savoir réellement de quoi il en retourne. Une année scolaire ou universitaire est entendue selon les normes universelles comme une année qui remplit un certain nombre de critères tels que : la programmation, la durée d’accréditation, d’implémentation physique et psychologique de profil pour enseignants et enseignés. Par ailleurs, l’année blanche se fait ressentir lorsque le rendu des cours et leçons ne se fait pas à cause de diverses raisons. Année blanche serait donc synonyme d’année invalide dans le sens où il y a abrogation d’enseignements c’est-à-dire que les cours ne sont pas dispensés. La différence nait dans la mesure où dans l’année invalide, les apprenants passants ou échoués reprennent le niveau et les tricheurs exclus. Pourtant, dans l’année blanche, c’est la grande pause chez tout le monde sans réelle conséquence dans l’évolution normale de tous les étudiants. De ce fait, l’apprenant ici n’est donc pas considéré comme un redoublant.

Kissy Abeng

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