An 34 du renouveau – Les grands échecs économiques de Paul Biya: L’éducation inscrit dans la médiocrité

Éducation

34 ans après l’accession du Président Paul Biya à la magistrature suprême, force est de constater que le secteur de l’éducation affiche un visage peu reluisant.
Ceux qui sont passés par l’université dans les années 80 et jusqu’au début des années 90 se souviennent que l’Etat payait des bourses aux étudiants. Depuis lors, la bourse a été remplacée par des frais universitaires que les étudiants doivent payer chaque année. 237online.com Au même moment, il est de notoriété publique que dans les universités camerounaises, les laboratoires sont sous équipés, les bibliothèques lorsqu’elles existent souffrent d’un manque criard d’ouvrages. Les amphithéâtres sont surpeuplés vu le nombre d’étudiants qui frappent aux portes des universités chaque année. Conséquence, les étudiants ne perçoivent plus l’université comme un endroit où ils vont acquérir des savoirs pour leur intégration sociale ou un vecteur de progrès, mais comme un pis-aller. « C’est pour fuir le quartier », entend-on souvent. L’université camerounaise ne fait pas rêver les jeunes du secondaire. Au contraire, c’est toujours avec beaucoup d’angoisse qu’ils envisagent l’après-Baccalauréat Pour ce qui est du primaire, l’annonce du chef de l’Etat à la jeunesse le 10 février 2000 sur la gratuité de l’enseignement primaire au Cameroun n’est toujours pas effective sur le terrain. De plus, la plupart des établissements d’enseignements de base fonctionne avec les frais issus de l’Association des parents d’élèves (APE), le paquet minimum étant disponible la plupart du temps au troisième trimestre. Dans les lycées d’enseignement secondaire général et techniques, l’effectif de 60 élèves n’est qu’une vue de l’esprit surtout dans les zones urbaines. Il n’est pas rare de voir 100 à 120 élèves par classe ce qui a un impact sur la qualité de l’éducation. C’est sûrement pour cette raison que les hauts cadres de la République et autres managers ont choisi l’option d’inscrire leurs enfants dans les établissements privés ou les envoyer étudié à l’étranger.

Hervé Fopa Fogang

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