Affaire Guy Zogo- Ngah Koumnda : Panique chez l’ex-député et ses acolytes

Mis à nu pour ses méthodes scabreuses, l’ex- député RDPC de la Lékié répand les mêmes mensonges qu’à la police pour duper l’opinion.
Largué dans la bataille de l’opinion qui l’oppose au journaliste Guy Zogo, le trésorier de la section RDPC de Yaoundé II, fait feu de tout bois pour essayer de sauver son image écornée dans l’opinion par cette affaire. Ainsi, il a commandité ces jours-ci un article, au demeurant mal écrit, pour faire croire à l’opinion que le journaliste lui est redevable d’une somme de 2 .50.000 (Deux millions cinquante mille francs CFA). Accusation à laquelle il ajoute que Guy Zogo détient le dossier fiscal de son entreprise NB Media Group. 237online.com Sur les deux millions, figure en réalité une avance d’un million sur les 3,5 millions qu’il avait été convenu qu’il devait payer au journaliste pour l’ensemble des prestations de celui-ci. Après cet acompte, il allait se refuser à parapher l’accord préparé par le journaliste à cet effet par un esprit de feymania qui est sa marque de fabrique depuis longtemps. Fort malheureusement pour lui, la décharge du journaliste fait mention d’un acompte et mêmes des témoins confirment bien cette réalité qu’il est le seul à vouloir contredire. Dans ce montant réclamé, 500.000 FCFA destinés au technicien chargé du pylône, convoyés par le journaliste ont bien été remis au concerné par Guy Zogo, après d’ailleurs que Ngah Koumnda a appelé au téléphone le bénéficiaire pour l’informer de ce qu’il lui faisait parvenir cette somme d’argent.
Au sujet de cette somme d’argent, il a d’ailleurs engagé une procédure toujours au commissariat de Mokolo contre celui qui l’a reçu. 250 .000 FCFA ont été consacrés à l’aide à la presse, un dossier bel et bien déposé auprès du Mincom mais cette aide a été refusée au  journal Le Baobab, ce qui n’empêche pas l’ex-député, toute honte bue de réclamer cet argent. S’agissant des 300.000 FCFA de la carte de presse, ce dossier n’a pas abouti d’abord parce qu’il était question que Jean Marie Ngah Koumnda désigne ceux des journalistes de son journal pour lesquels il souhaitait qu’il soit établie une carte de presse. Pour cela, il devait faire le nécessaire en recrutant  ces journalistes, en signant des contrats avec eux. Ce qu’il n’a jamais fait malgré deux réunions qui visaient à clarifier le statut desdits journalistes. Ensuite, parce que le journaliste Guy Zogo affirme avoir mis un terme à sa collaboration avec l’ex-député. Cependant, Guy Zogo explique qu’il a indiqué aux policiers qu’il était prêt à rembourser lesdits 300.000 FCFA à NGAH Koumnda, ce que celui-ci n’entend pas. Il est donc loisible de s’apercevoir que les réclamations de Jean Marie Ngah d’un montant de deux millions de FCFA participent d’une volonté de nuire. La preuve étant qu’il n’a jamais réclamé cet argent avant le départ du journaliste. En réalité, c’est lui qui est redevable d’une somme de 2,5 millions de FCFA à Guy Zogo. Et même, dans le cas où cet argent a été effectivement volé par le journaliste comme il l’affirme, pourquoi ne demande-t-il pas un remboursement pour rentrer dans ses droits ?
Pour ce qui est du dossier fiscal qu’il prétend être détenu par le journaliste, il s’agit encore d’une autre affabulation, affirme Guy Zogo. Acculée, la secrétaire aujourd’hui démissionnaire de Jean Marie Ngah Koumnda, Christelle Ndjap, après avoir reconnu que NB Media Group était bel et bien en possession de son dossier fiscal, s’est débinée lors de la confrontation au commissariat parce que suite aux pressions de son patron d’alors, elle avait dû affirmer que ce dossier n’existait pas à NB Media Group. 237online.com C’est pourtant bien elle qui l’a découvert dissimulé dans le bureau de Raymond Mama Bilegue, Directeur Administratif de NB Media Group. Bien plus, au moment où cette accusation est lancée en mars 2016 contre Guy Zogo, c’est la période de renouvellement des dossiers fiscaux, et c’est bien ce que fait NB Media Group, avec effectivement son dossier fiscal de l’année 2015, qui ne saurait donc être retenu par le journaliste. A moins bien sûr que NB Media Group soit une entreprise hors-la-loi.
En revanche, c’est le silence radio sur le pourquoi et le comment cette affaire civile s’est retrouvée au Tribunal de Grande Instance (TGI) du Mfoundi, avec de surcroit une séquestration du journaliste par le commissaire de Mokolo et son adjoint. Par la corruption ? Par le trafic d’influence ? C’est bien ce à quoi l’enquête ouverte par l’Inspection Générale de la Police va répondre. Depuis mardi dernier, les auditions dans cette affaire ont démarré à la Délégation Générale à la Sûreté Nationale. Entre temps, la plainte contre Ngah Koumda et ses acolytes est en au cours d’instruction au SED à Yaoundé. On comprend mieux que l’ex-député essaye de polir son image.

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