Cameroun: La Francophonie propose son expertise pour la Gouvernance dans les universités

Un accord-cadre de partenariat a été signé entre le MINESUP et le recteur de l’Agence universitaire de la Francophonie mardi dernier à Yaoundé. Une nouvelle page vient de s’ouvrir pour les universités d’Etat camerounaises. En effet, un accord-cadre de partenariat a été signé mardi dernier à Yaoundé entre le ministre de l’Enseignement supérieur (MINESUP), le Pr. Jacques Fame Ndongo et le recteur de l’Agence universitaire de la francophonie (AUF) en mission au Cameroun, Jean-Paul Gaudemar. Ceci pour le renforcement de la gouvernance universitaire dans les institutions d’enseignement supérieur du Cameroun.
L’objectif étant d’assurer des enseignements et des recherches de qualité, ainsi qu’une meilleure gestion des universités du Cameroun. Selon Jean-Paul Gaudemar, « le contenu de cette convention va permettre d’accélérer le processus de modernisation des universités camerounaises, par exemple, dans le domaine de l’évaluation, du développement du numérique éducatif, bref de tout ce qui va permettre à l’université camerounaise de relever les grands défis». L’Agence universitaire de la francophonie aidera ainsi les huit universités d’Etat, les deux universités virtuelles et les 200 instituts privés de l’enseignement supérieur à s’insérer de manière décisive et optimale dans cet espace académique planétaire. 237online.com Notamment dans le domaine de la recherche universitaire, de l’enseignement où il faut optimiser l’assurance-qualité. « Sans cette assurance, l’université est appelée à péricliter et à être quasiment le dindon de la farce dans la cour des grandes universités du monde entier. Or, nous voulons que nos universités puissent également tenir la dragée haute aux autres universités avec notamment l’employabilité des diplômés, la professionnalisation relative à l’assurance qualité et la formation en alternance », s’est réjoui le MINESUP. Et d’ajouter que : « L’AUF va donc nous aider à implémen- ter toutes ces stratégies novatrices qui permettent à nos universités de devenir les catalyseurs de l’émergence du Cameroun à l’horizon 2035 ».

Assiatou NGAPOUT M.

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