La tension monte au Moyen-Orient, et le spectre d’une guerre globale n’a jamais été aussi présent. Dans ce contexte explosif, le président russe Vladimir Poutine vient d’apporter un soutien sans équivoque à l’Iran dans son bras de fer avec Israël. Une prise de position lourde de sens, qui pourrait bien mettre le feu aux poudres dans une région déjà à vif, comme le révèle en exclusivité 237online.com.
Poutine et Raïssi, un front uni face à Israël
C’est lors d’un entretien téléphonique avec son homologue iranien Ebrahim Raïssi que Vladimir Poutine a affiché sa solidarité avec Téhéran. Au cœur des discussions : la frappe aérienne israélienne contre la mission diplomatique iranienne à Damas, et les mesures de représailles prises par l’Iran en réponse à cette attaque.
Si le maître du Kremlin a appelé à la retenue pour éviter « un nouveau cycle de confrontation aux conséquences désastreuses », il n’en a pas moins validé la riposte iranienne. Une façon de signifier qu’en cas d’escalade, Moscou se tiendra résolument aux côtés de Téhéran.
Le conflit israélo-palestinien, poudrière du Moyen-Orient
Pour Poutine comme pour Raïssi, la cause profonde des tensions actuelles est à chercher dans le conflit israélo-palestinien. Un dossier brûlant, qui empoisonne la région depuis des décennies et dont la non-résolution continue d’attiser les braises de la guerre.
Dans ce contexte, les deux dirigeants ont réaffirmé leur position commune : un cessez-le-feu immédiat dans la bande de Gaza, un soulagement de la crise humanitaire et l’ouverture de négociations pour une sortie de crise politique et diplomatique. Une feuille de route qui sonne comme un avertissement à peine voilé à Israël.
La Russie et l’Iran, alliés envers et contre tout
Car au-delà de la question palestinienne, c’est bien une alliance stratégique qui se dessine entre Moscou et Téhéran. Les deux pays, qui partagent une même défiance envers l’Occident et ses alliés régionaux, entendent renforcer leur coopération dans tous les domaines.
De l’énergie aux infrastructures en passant par le commerce et la défense, Russie et Iran veulent créer un partenariat fort et durable. Un axe qui pèse de tout son poids dans l’équation géopolitique du Moyen-Orient, et qui pourrait bien faire basculer la région dans une nouvelle ère de confrontation.
Vers une troisième guerre mondiale ?
Car c’est bien la grande question qui agite les chancelleries du monde entier : assistons-nous aux prémices d’une troisième guerre mondiale ? Avec des puissances comme la Russie et l’Iran prêtes à en découdre, et des foyers de tension qui se multiplient de la Palestine à la Syrie en passant par le Yémen, le risque d’un embrasement généralisé n’a jamais été aussi grand.
Un scénario cauchemardesque, aux conséquences potentiellement apocalyptiques. Car dans un Moyen-Orient transformé en poudrière, où les alliances se font et se défont au gré des intérêts, la moindre étincelle pourrait mettre le feu aux poudres. Et entraîner le monde dans une spirale infernale de violence et de destruction.
La communauté internationale doit agir, et vite !
Face à cette menace existentielle, la communauté internationale ne peut plus rester les bras croisés. Il est urgent d’agir, de mettre tout en œuvre pour désamorcer les tensions et ramener les belligérants à la table des négociations.
Cela passe par une pression accrue sur Israël pour qu’il respecte le droit international et les résolutions de l’ONU sur la question palestinienne. Mais aussi par un dialogue renforcé avec l’Iran et la Russie, pour les convaincre de jouer la carte de l’apaisement plutôt que celle de la confrontation.
Une tâche immense, semée d’embûches, mais indispensable pour éviter le pire. Car comme le rappelle Vladimir Poutine, un nouveau cycle de violence aurait « des conséquences désastreuses pour l’ensemble de la région ». Et peut-être même pour le monde entier.
Alors que les tambours de la guerre résonnent de plus en plus fort au Moyen-Orient, il est temps pour les hommes et les femmes de bonne volonté de se lever et de crier « Non à la guerre ! ». Avant qu’il ne soit trop tard, et que l’histoire ne bascule dans un nouveau chapitre sanglant. L’avenir de l’humanité est en jeu. À nous de le construire, dans la paix et la fraternité.
