Eseka : Entre calvaire en prison et injustice, l’étrange histoire de Thomas d’Aquin Ntep

Eseka prison

Eseka, une localité autrefois tranquille, est aujourd’hui le théâtre d’une saga judiciaire qui met en lumière des abus troublants dans le système pénitentiaire camerounais.

Les séquelles d’un séjour carcéral

Thomas d’Aquin Ntep, homme d’affaires prospère, porte les stigmates physiques et émotionnels de son passage à la prison principale d’Eseka. Malgré des mois de soins, ses blessures parlent pour lui : vomissements de sang, incapacité à marcher… Les séquelles d’une punition trop sévère.

L’origine du conflit

La descente aux enfers de Thomas commence lorsqu’il réclame des paiements impayés à un haut gradé de l’armée camerounaise. Résultat ? Accusations floues, mandats d’arrêt, et une voiture de luxe disparue. Les pièces du puzzle commencent à s’assembler, dépeignant une toile d’abus de pouvoir et de manipulation judiciaire.

La vérité cachée

Derrière les murs de la prison, une histoire sombre se déroule. Lionel Huislem Taneke Fou, le régisseur d’Eseka, est accusé d’avoir infligé 600 coups de machette à Ntep. Des accusations lourdes qui, si elles s’avèrent vraies, révèlent une grave violation des droits de l’homme.

Le coût de la vérité

L’ancien régisseur, aujourd’hui à Monatelé, reste silencieux face à ces allégations, laissant derrière lui des questions sans réponses. Les sources de 237online.com rapportent que la somme astronomique d’environ huit millions de Fcfa a été subtilisée à Ntep, exacerbant les tensions.

Le héros méconnu d’Eseka

Mais qui est réellement Thomas d’Aquin Ntep ? Pour les habitants d’Eseka, c’est un bienfaiteur, un philanthrope. Ses dons généreux à la prison même où il a été détenu parlent de son engagement envers sa communauté. Son histoire, c’est celle d’un homme qui a œuvré pour le développement local et la promotion sociale.

Un appel à l’aide

Alors que cette saga continue, une chose est claire : le Cameroun mérite la vérité. Le cri silencieux de Thomas résonne à travers Eseka, demandant justice, clarté et réforme.

Jean-Claude Mbarga, 237online.com

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