Coopération décentralisée: l’Aimf accorde un financement de 1,113 milliard au Refela-Cam

Liasse d'argent CFA

Des fonds destinés à promouvoir les énergies renouvelables (EnR) et le renforcement de la compétence des femmes maires.
En marge de la Conférence des maires d’Afrique centrale à Yaoundé (les 15 et 16 janvier), l’Association internationale des maires francophones (Aimf) et le Réseau des femmes élues locales d’Afrique du Cameroun (Refela-Cam), représentés respectivement par le secrétaire permanent Pierre Baillet et la présidente Célestine Ketcha Courtès, ont signé une Convention cadre et d’engagement financier, à hauteur de 1 113 500 000 Fcfa environ (soit 1 700 000 euros). Cet accord de partenariat va permettre la mise en œuvre d’un projet d’électrification à base des EnR dans 17 communes camerounaises, ainsi que le renforcement des compétences de l’antenne camerounaise du Refela que préside la maire de la commune de Bangangté, Célestine Ketcha Courtès.
Bénéficiant d’une proximité géographique, les communes de Bangangté et Fokoué (région de l’Ouest) ont été retenues pour la phase pilote du projet, afin de voir la maitrise d’ouvrage de cette nouvelle approche de l’éclairage en Afrique et au Cameroun être transposée plus tard dans les neuf (09) autres régions du Cameroun. Et pour cette phase pilote, une enveloppe de 196,5 millions Fcfa a déjà été allouée par l’Aimf (soit 300.000 euros). Elle sera suivie par d’autres partenaires : l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe), la Fondation Veolia et le Fonds spécial d’équipement et d’intervention communale (Feicom).
Selon les signataires, la réalisation de ce projet va permettre à terme d’améliorer les conditions de vie (en termes d’approvisionnement en EnR) des populations dans les villes et communes du Cameroun. C’est une preuve, s’il en était encore besoin, que l’Aimf présidée Anne Hidalgo (maire de Paris) œuvre pour l’accompagnement des femmes élues locales du Cameroun à s’investir dans le domaine des énergies vertes ou énergies propres, afin, selon Mme Ketcha Courtès, «d’alléger la corvée de la femme africaine en générale et camerounaise en particulier». En présence des maires de la zone de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac), c’est le premier acte fort que pose la nouvelle présidente du Réseau des Femmes élues locales d’Afrique (Refela), Célestine Ketcha Courtès, en faveur du Refela-Cam. En rappel, la présente Convention a pour objet de poser les principes d’une intervention concertée entre le Refela-Cam et l’Aimf, pour la mise en œuvre des actions pilotes dans le domaine de l’énergie durable, et surtout de soutenir la structuration et le renforcement des compétences des membres du regroupement des femmes maires du Cameroun.

Pierre Amougou

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