Angele MODI KOKO : La dame qui occupe 6 poste à Alucam/Socatral

Angèle Modi Koko est l’épouse d’un enseignant de droit des universités camerounaises, le Pr Henri Désiré Modi Koko, agrégé des facultés françaises de Droit.

Ce dernier exerce une profession à vocation sacerdotale. On dit de lui qu’il est un homme intègre. Le témoignage reçu de ses anciens étudiants est des plus satisfaisants. Seulement, ceux qui connaissent son épouse disent d’elle qu’elle est une insatiable incorrigible ; en raison de plusieurs fonctions qu’elle cumule au sein du Groupe Alucam/Socatral.

Elle est Directrice des ressources humaines Alucam/Socatral, Directrice de l’Hostellerie de la Sanaga, Directrice du Centre scolaire, Directrice du Centre médical des entreprises de la Sanaga (CMES), le principal Centre de santé qui assure la médecine du travail et la médecine générale pour employés et populations environnants. Son bras est aussi visible à Shooting Star et à Emploi Service, les deux sociétés d’intérim du Groupe.

L’anecdote raconte que sa mise sur orbite a été facilitée depuis la nomination d’Alain Malong au poste de Directeur Général d’Alucam/Socatral. Elle appartient aux réseaux Sawa au travers de sa filiation d’avec son époux, le Pr Henri Désiré Modi Koko qui est un Douala. Mais elle est surtout une bulu de souche. Au Cameroun, les bulu sont communément appelés « pays organisateur ». C’est l’ethnie du Président de la République Paul Biya. Comment comprendre la motivation des dirigeants d’Alucam qui confient à une seule personne six responsabilités dans la même entreprise ; dans un contexte de chômage et de crise économique ambiante ?

Agents en disgrâce

Depuis 7 ans une soixantaine d’agents en poste sur les sites Alucam n’ont aucun contrat de travail, pas de prise en charge sanitaire, pas de cotisation à la Cnps ; ils sont payés à main levée … à l’enveloppe. Le montant est 1500 F CFA par jour, soit 39.500 F CFA le mois. Un autre problème est celui de l’application de la convention collective. La loi dit que dans une entreprise ayant plusieurs activités, on doit appliquer la convention collective de l’activité dominante.

Pour le cas d’espèces, l’Hostellerie a deux activités ; à savoir : L’Hôtel et la Sureté. On devrait appliquer la convention collective des hôtels, bars et restaurant mais depuis qu’Angèle Modi Koko est Directrice de l’Hostellerie, elle applique la convention collective du gardiennage (Catégorie 1) qui ne confère aucun avantage ; ceci avec l’appui de son complice, un certain Raymond Yapele, anciennement chargé du contentieux au ministère du travail. Il est aujourd’hui admis à faire valoir ses droits à la retraite.

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