Tourisme, destination Cameroun : Eko Roosevelt, un exemple à suivre

Grâce à sa notoriété qu’il a su capitaliser, son village Lobé est devenu l’une des destinations touristiques les plus courues du Cameroun.

Le Cameroun qui s’est doté de tout un ministère dédié au tourisme, n’est malheureusement pas logé à la meilleure enseigne en la matière, comparé aux pays comme le Sénégal. Pourtant ce ne sont pas les atouts et même les atours qui font défaut. Aux quatre coins du pays les sites touristiques qui ne demandent qu’à être revalorisés se compte à la pelle. Toutefois, quelques compatriotes plus ou moins mus par l’instinct chauvin, donnent le meilleur d’eux même pour vendre la destination Cameroun. C’est le cas de Louis Eko Roosevelt qui depuis des décennies à fait le choix combien louable de retourner sur la terre de ces ancêtres, afin de mettre sa notoriété et son aura d’artiste mondialement connu au service de sa communauté et de son pays.

Lobé qui la vue naître et grandir, est un groupement Batanga constitué de plusieurs villages. Intronisé à la tête de la chefferie de la Lobé depuis 1997 après plusieurs régence, Eko Roosevelt, fils du docteur William Roosevelt pasteur d’origine américaine et d’une mère Batanga, s’y est installé définitivement, et ne le quitte que pour quelques excursions sporadiques. Avec l’appui de l’UNESCO, il a pu transformer et viabiliser les potentiels sites du village, afin de les rendre plus attrayant pour le tourisme. En outre sa seule présence physique a multiplié au centuple le flux de touristes dans le village, car lui-même est une destination touristique comme il aime bien à le dire. Avant même de découvrir les merveilles de la localité, beaucoup de touristes y arrivent d’abord, pour rencontrer Eko Roosevelt, l’ancienne gloire de la musique, le célèbre professeur de piano, l’auteur des titres à succès tels « Kilimajaro », « Naladi » … Ce sont le plus souvent des vieilles connaissances venant de partout dans le monde. Lui-même a été partout dans le monde et a laissé des traces positives qui aujourd’hui le suivent dans son village. Que de se pavaner à tout vent comme certains de ses collègues artistes en âge avancé, il a fait le choix de se mettre au service de son village, et de lier l’utile à l’agréable, car les touristes viennent aussi pour le voir jouer.

Son groupement situé aux confins de la Région du Sud, offre un paysage de rêve sans nul autre pareil. Et c’est à cœur joie que de nombreux touristes par grappe s’y aventurent tous les ans. C’est en effet l’un des rares endroits au monde si non l’unique ou un cours d’eau se jette dans la mer. Les chutes de la Lobé (le cours d’eau dont le village porte le non et qui termine sa course majestueuse dans l’océan atlantique), est un autre régal pour les visiteurs. Bien évidemment les eaux bleues de la mer qui s’étendent à perte de vue, le va et vient des piroguiers-pêcheurs défiant courageusement les vagues marins, sont autant d’attraction captivante. Que dire des mets culinaires de ce peuple dont l’essentiel est fait à base du poisson ?

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