Œuvres sociales de la Première Dame au Cameroun – Épisode 2: la lutte contre le SIDA, cheval de bataille de Chantal Biya

Chantal BIYA et les enfants

Dans le premier chapitre de cette série consacrée aux accomplissements sociaux de l’épouse du chef de l’État camerounais, nous évoquions ses nombreuses actions en faveur des personnes vulnérables, via la fondation qui porte son nom ou des structures comme l’hôpital pour enfants de Yaoundé.

Mais parmi tous les combats menés par Chantal Biya depuis son accession au statut de Première Dame en 1994, la lutte contre le VIH/SIDA occupe une place centrale. Un rôle de premier plan qui lui a valu de prestigieuses distinctions internationales.

Dès 2001, Mme Biya est à l’initiative d’un « Sommet des Premières Dames » en marge du Sommet France-Afrique. Ce rassemblement aboutit à la « Déclaration de Yaoundé » qui pose les fondements d’une véritable mobilisation panafricaine contre le fléau du SIDA, avec le soutien d’institutions comme l’OMS ou l’ONUSIDA.

Cette organisation non-gouvernementale baptisée « Synergies Africaines » et présidée par Chantal Biya rassemble aujourd’hui 18 Premières Dames du continent dans la lutte contre l’épidémie et ses conséquences dévastatrices.

Au Cameroun, le Centre Mère-Enfant créé par la Fondation Chantal Biya a été pionnier dès le début des années 2000 dans la prévention de la transmission du virus de la mère à l’enfant. Un programme qui a bénéficié à près de 12 000 femmes enceintes sur l’ensemble du territoire lors de ses 4 premières années d’action.

En 2006, la Première Dame inaugure à Yaoundé le Centre International de Référence Chantal Biya, dédié à la recherche sur le traitement et la prévention du VIH. Ce CIRCB associe des scientifiques de renommée mondiale comme les Professeurs Montagnier ou Gallo. Il symbolise l’engagement sans faille de son inspiratrice pour vaincre la maladie.

Cet investissement de longue date a été salué à maintes reprises par les plus hautes instances mondiales de santé publique. Dès 2002, Chantal Biya a été nommée « Ambassadrice spéciale de l’ONUSIDA« . Avant de se voir décerner en 2006 la prestigieuse médaille Marie Curie par l’UNESCO pour son action contre le SIDA, une première pour une femme africaine.

A suivre…

Par Carole Ebongue pour 237online.com

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