Les élections sénatoriales 2023 au Cameroun ont connu un rebondissement majeur, avec l’introduction de trois requêtes par le Front des Démocrates Camerounais (FDC) au Conseil constitutionnel.
Le candidat titulaire et tête de liste du FDC dans la région du Centre, Serge Ekani Ottou, a déposé la première requête, exigeant l’annulation partielle des opérations électorales dans certains départements et bureaux de vote de la région du Centre. Cette demande est basée sur des accusations de faux en écriture, de procurations fabriquées, de mandants inexistants et d’autorités signataires incompétentes.
Denis Emilien Atangana, président national du FDC, a introduit les deux autres requêtes. La première demande l’annulation totale des opérations électorales dans la région du Centre, en raison de la poursuite de la campagne électorale le jour du scrutin, en violation de l’article 87 du code électoral. La seconde requête vise l’annulation partielle des opérations électorales dans le bureau de vote du lycée classique de Nanga Eboko B, dans la Haute-Sanaga, pour fraude électorale.
Ces trois requêtes sont complétées par celle de Ramani YIE, politiste, sollicitant un avis d’interprétation de l’article 227 de la loi portant code électoral. Cet article institue une commission de contrôle d’utilisation des fonds publics alloués aux candidats et partis politiques pour le financement de leurs campagnes électorales et référendaires.
Le Conseil constitutionnel, désormais saisi, doit statuer sur toutes ces requêtes lors d’une audience publique du contentieux post-électoral. Cette audience, qui aura lieu dans les prochains jours, précédera la proclamation des résultats de l’élection sénatoriale 2023.
Les internautes camerounais sont invités à suivre les développements sur 237online.com, où seront partagées les dernières informations concernant ces requêtes et les décisions du Conseil constitutionnel.
Le déroulement des élections sénatoriales 2023 au Cameroun est désormais marqué par un contentieux électoral majeur. Les requêtes déposées par le FDC et Ramani YIE soulignent l’importance de la transparence et de l’intégrité du processus électoral. La décision du Conseil constitutionnel sera suivie de près, non seulement par les acteurs politiques, mais aussi par les citoyens camerounais désireux de voir une démocratie saine et représentative dans leur pays.
