L’ancien élève du collège Fustel de Coulanges à Yaoundé vit en France depuis l’année 2005.
Le nouveau leader de la jeunesse du principal parti d’opposition de France vient d’Afrique.[pagebreak] Plus exactement du Cameroun. Son nom est Stéphane Tiki. Il a 27 ans. Il a été porté à la tête des jeunes de l’Union pour un mouvement populaire (Ump) le 17 décembre 2014. Dans le communiqué ayant sanctionné la réunion des « Jeunes populaires », Nicolas Sarkozy, revenu récemment à la tête de ce parti qui jadis le porta à la présidence de la République française, a annoncé que « les membres du bureau ont unanimement demandé à Stéphane Tiki d’assurer leur présidence (…) ». Il remplace Benjamin Lancar, parti depuis 2 ans poursuivre ses études à l’Ecole nationale d’administration (Ena).
Le bureau provisoire que coiffe l’ancien élève du lycée Fustel de Coulanges, à Yaoundé, vivra jusqu’au printemps prochain, période choisie pour la formation du nouveau parti qui naîtra des cendres de l’Ump. Le nouveau responsable de la jeunesse et ses collaborateurs devront donner un nouveau souffle aux « jeunes populaires » et formuler des propositions pour faire de ce mouvement le fer de lance de la nouvelle formation politique dont la naissance est prévue au printemps 2015. L’une de ces missions est l’augmentation du nombre d’adhérents (20.000 si l’on s’en tient aux chiffres de l’Ump). Une tâche qui ne devrait pas rebuter le Camerounais, que ses camarades disent « très doué pour attirer de nouveaux membres »
Stéphane Tiki est arrivé en France en 2005, accompagné d’une sœur, de quatre ans sa cadette. Il s’est inscrit à la Sorbonne de Paris où il a étudié l’économie et la gestion. Le résident du 7ème arrondissement de Paris a dirigé la section Ump de son université. Il milite dans le parti de Nicolas Sarkozy depuis la campagne présidentielle de 2007. Sur son compte Tweeter, Tiki se présente comme « auto-entrepreneur, secrétaire national de l’Ump, délégué national des jeunes Ump et Fondateur de Génération Sarkozy ». L’ex responsable des jeunes en charge des nouveaux adhérents de l’Ump a pour modèle en politique Rachida Dati, l’ancienne ministre de la justice française d’origine algéro-marocaine.
