Cameroun: Après leur libération, les ex-otages chinois veulent reprendre du service sur le chantier





Les ex-otages chinois libérés le weekend dernier par la secte islamiste Boko Haram, ont annoncé hier leur intention de reprendre le chantier de construction du tronçon Mora-Dabanga dans l’Extrême-nord du pays.[pagebreak]L’annonce de la reprise des travaux, a faite été hier soir par Patrice Amba Salla, le ministre camerounais des Travaux Publics (Mintp), sur les ondes des médias à capitaux publics. La partie chinoise a posé des conditions préalables, avant la relance des travaux.
Selon le gouvernement ces conditions, semblent remplies, «la première condition est déjà complètement satisfaite. Tous Les 10 otages sont déjà libres sains et saufs. La 2e condition, c’est que la mission de contrôle qui a abandonné le chantier pour cause d’insécurité, a vu son contrat résilié. Une autre mission de contrôle est en train d’être contractualisée et l’Etat du Cameroun a déjà mis sur pied un dispositif sécuritaire pour que les travaux soient poursuivis sur ce corridor en toute sécurité», a indiqué le Mintp à la Crtv.

L’Etat doit exécuter un état des lieux sur ce chantier dont le calendrier préalable a été perturbé, [i]« un chantier qu’on abandonne pendant 4 mois, il est nécessaire que l’on relève tout ce qui s’est passé là-bas pendant que l’entreprise n’était pas là, après cela, il faudra relancer les travaux »[/i], va poursuivre le Mintp.
[url=https://www.cameroon-tribune.cm/index.php?option=com_content&view=article&id=74393:le-troncon-mora-dabanga-bientot-rehabilite&catid=2:economie&Itemid=3]Le tronçon est long de 131 kms[/url]. Il doit relier deux départements de l’Extrême-Nord du pays. Mora (département du Mayo-Sava et la ville de Dabanga dans l’arrondissement du Logone-Birni, département du Logone-et-Chari). Les travaux sur ce tronçon, sont à l’arrêt depuis le kidnapping des 10 chinois. Enlèvement survenu dans la nuit du 16 au 17 mai 2014.
Montant total des travaux du tronçon 39 milliards Fcfa, sur financement de la Banque mondiale et de l’Etat du Cameroun.

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