Cameroun : La SONATREL, un enjeu stratégique entre les mains de Ferdinand Ngoh Ngoh ?

SONATREL

Selon Boris Bertolt, activiste politique et blogueur camerounais bien connu, la Société Nationale de Transport de l’Électricité (SONATREL) serait devenue un outil de pouvoir crucial entre les mains de Ferdinand Ngoh Ngoh, le secrétaire général de la présidence de la République. Dans un post publié sur sa page Facebook, l’homme connu pour ses positions tranchées dresse un parallèle saisissant entre le contrôle de la SONATREL et les enjeux stratégiques du coup d’État manqué du 6 avril 1984.

Victor Mbemi Nyaknga, un DG très proche du pouvoir 🤝🔌

Au cœur des interrogations soulevées par Boris Bertolt, la nomination en 2016 de Victor Mbemi Nyaknga à la tête de la SONATREL. Cet ancien préfet de la Mefou et Afamba serait en effet un ami d’enfance de Ferdinand Ngoh Ngoh, le tout-puissant secrétaire général de la présidence. Une proximité qui, selon l’activiste, expliquerait son accession à ce poste stratégique, lui donnant un contrôle de fait sur la distribution d’électricité dans tout le pays.

Le spectre du 6 avril 1984, ou le pouvoir au bout du réseau 🗓️⚡

Pour étayer sa thèse, Boris Bertolt remonte à la tentative de coup d’État du 6 avril 1984. Il rappelle que le contrôle de la fourniture d’électricité était alors un enjeu majeur des affrontements entre forces loyalistes et putschistes, notamment autour de la Cité Verte et sur la route de Nkolbisson. Et de conclure : « Dans un contexte de prise de pouvoir, le contrôle de la distribution de l’électricité dans des zones stratégiques est une arme de guerre« .

Des soupçons de népotisme qui interrogent 🙍‍♀️💼

Autre élément troublant soulevé par Boris Bertolt : la présence de la fille de Ferdinand Ngoh Ngoh elle-même au sein de la SONATREL. Une situation qui, selon lui, accrédite les soupçons de népotisme et de contrôle du secrétaire général sur l’entreprise. D’autant que cette dernière aurait, toujours selon l’activiste, usé de son influence pour faire embaucher ses propres proches au sein de la société nationale.

Entre révélations et supputations, l’impératif de transparence 🔍🗳️

Si les interrogations soulevées par Boris Bertolt sont graves et interpellent, elles appellent cependant à la prudence. En l’absence de preuves formelles, il convient de les traiter comme des suppositions qui demandent à être étayées. Mais une chose est sûre : face à des enjeux aussi cruciaux pour la stabilité et la démocratie du Cameroun, la transparence doit être la règle. C’est tout le sens du post de l’activiste, qui vise à lever le voile sur de possibles dérives népotiques au sommet de l’État.

Comme toujours, votre site d’information 237online.com continuera de suivre ce dossier brûlant avec la plus grande vigilance. Avec des révélations exclusives et des analyses pointues, nous serons en première ligne pour faire la lumière sur cette affaire hautement sensible. Parce qu’au-delà des rumeurs et des supputations, c’est bien la vérité et la transparence qui doivent primer. Pour le bien de la SONATREL, et surtout pour celui de tous les Camerounais.

Christine Dimaju pour 237online.com

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