Cameroun: Les prix du riz remontent de 1,8% au 1 er semestre 2016

Cette augmentation des prix a induit, selon l’INS, une hausse des prix de 1,3% à la consommation finale des ménages durant cette période de l’année.
Au cours du 1er semestre 2016, les prix à la consommation finale des ménages ont augmenté pour atteindre 1,3%, contre 3,4% à la même période de l’année 2015. 237online.com Sur les 12 derniers mois, la hausse est de 1,6%, évalue l’Institut national de la statistique (INS), expliquant que l’augmentation du niveau général des prix au cours de cette période provient notamment d’une remontée de 1,8% des prix du riz avec la réfiscalisation des droits de douanes sur les importations de riz à partir de janvier 2016. Mais aussi, de la flambée des prix des boissons alcoolisées et tabacs (7,4%). En effet, constate l’INS dans son rapport, les prix des bières industrielles ont augmenté entre 50 et 100 FCFA en février 2015 ; les sociétés brassicoles répercutant ainsi l’augmentation des droits d’assise sur les boissons alcoolisées introduites dans la loi de finance 2015. Les autres sources d’inflation sont entre autres les produits alimentaires, fruits, poissons et fruits de mer. Les prix des premiers ont progressé de 2,1% au cours des 12 derniers mois à cause du renchérissement des prix des produits fruitiers (10,5%), des légumes (7,1%). Mais aussi, des poissons et fruits de mer (2,7%) et des sucres et confiseries (1,5%). « La hausse est de 1,1% sur les prix des laits et produits laitiers, alors que les prix des viandes et ceux des céréales ont respectivement reculé de 1,1% et de 0,3% au cours des douze derniers mois », dit l’institut. Au sujet des fruits, leurs prix surtout ceux des agrumes ont augmenté de 9,2% et autres fruits frais particulièrement le citron (30%), corossol (20%) et de l’avocat tendre (20%). Les prix des légumes ont quant à eux crû de 7,1% au cours des douze derniers mois à cause de la hausse de prix des féculents (13,8%) notamment ceux de la patate douce (24%), du macabo (16%), de la banane fraiche non mûre (13%), des ignames (12%), de la banane plantain (11%) et des pommes de terre (10%). Enfin, la hausse de 2,7% des prix des poissons et fruits de mer est due à la forte augmentation des prix observée au niveau des poissons fumés (8,9%), des poissons congelés de 0,6%, des sucres, confitures, miel et chocolat de 1,5%. Une hausse tirée par les prix du chocolat et du miel, apprend-on. De même, l’augmentation de 1,1% des prix des laits, produits laitiers et œufs découle principalement des hausses de prix des laits (1,5%) et des produits laitiers (0,4%). Une progression toutefois atténuée par la baisse de 0,7% des prix des œufs. Les aviculteurs essayant de liquider en cachette les œufs avec la psychose de la grippe aviaire. Seuls produits à échapper à cette tendance haussière, les pains et céréales ont vu leurs prix s’effrités de 0,4%, résultant de la chute des prix du maïs (-9%) et de la hausse de 11% du prix du mil. De même que l’on note un fléchissement des prix des viandes de 1,1%, masquant la hausse de 2,2% observée sur les prix de la viande de porc, le poulet de chair a enregistré une baisse de 2,3%. Ceci suite aux effets de la grippe aviaire (les aviculteurs liquidant en cachette leur production) et de la viande de bœuf qui baissé de 0,9%. 237online.com Dans la même tendance, les prix des huiles et graisses ont reculé de 1,8% à cause de l’offre suffisante de l’huile de palme brute et raffinée sur les marchés. « Il est important de noter que les usines de raffineries de l’huile de palme approvisionnent suffisamment les marchés », relève l’étude.

Christian Happi

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