Cameroon Ã?â?? Competition: A 4th cement plant announced in Douala

L??initiative est d??Emmanuel Bouopda, Pdg d??Afrique construction, qui veut passer de l??importation à la production du ciment.Boem Steel Industry. C??est le nom commercial de la cimenterie que compte implanter Emmanuel Bouopda à Douala. Il s??agit d??une station de broyage, qui répond aux mêmes caractéristiques que la station de broyage des Cimenteries du Cameroun (Cimencam) de Bonaberi. C??est la seule information technique qui se dégage pour

l??instant de ce projet. Mais, Emmanuel Bouopda a signé récemment avec le ministre de l??industrie, des mines et du développement technologique un cahier de charges relatif à la mise en ??uvre de ce projet. Les informations y afférentes n??ont malheureusement pas été révélées à la presse. Mais, des indiscrétions font état d??un démarrage d??activités avant la fin de l??année 2012. Emmanuel Bouopda sera donc le premier camerounais à construire une cimenterie. Car, jusqu??ici, il n??y a que Cimencam qui contrôle la production. Et les différents investissements en cours ou annoncés sont étrangers. C??est le cas de Dangote cement. Le groupe du milliardaire nigérian est à pied d????uvre à la base Elf, pour la construction d??une cimenterie d??une capacité de 1,5 million de tonnes. D??un coût total d??investissement évalué à 60,176 milliards, cette cimenterie était censée produire son premier sac de ciment avant la fin de cette année. Toujours à Douala, mais de l??autre côté de la rive, à la zone industrielle de Bonaberi précisément, le groupe marocain Addoha s??active dans la construction de sa cimenterie, qui doit produire entre 500.000 et un million de tonnes de ciment par an. Le projet est évalué à 20 milliards Fcfa, et le premier sac de ciment a été annoncé pour décembre 2012. Ce sont les deux projets qui sont visibles pour l??instant.
8 millions de tonnes par an L??usine d??ensachage de ciment annoncé en 2011 par l??Américain George Kyriaskos Kaïafas étant pour l??instant une vue de l??esprit. Mais, en attendant l??ouverture de ces deux cimenteries, le seul producteur de ciment reste Cimencam. La filiale camerounaise du groupe français Lafarge a une capacité annuelle de 1,5 million de tonnes pour l??instant, et aura une capacité annuelle de 2,3 millions à partir de 2014, avec l??entrée sur scène de sa 3e usine de production de Nomayos, localité située près de Yaoundé. La demande, quant à elle, était évaluée à 2,5 millions de tonnes par an, avant le lancement des projets structurants. Le gap était comblé par les importations. En 2011, apprend-on, elles étaient estimées à 1.141.469 tonnes et destinées prioritairement à la partie méridionale du pays. Et l??un des acteurs majeurs de ces importations est justement Emmanuel Bouopda, qui, est présenté comme le 2e grand vendeur de ciment du pays, après Cimencam. Mais, avec les projets structurants, le besoin a été réévalué à près de 8 millions de tonnes par an. Comme pour dire que les 2,3 millions de tonnes de Cimencam, ajoutés aux 1500 et 1000 tonnes de Dangote et Ciments d??Afrique (Cimaf), sont loin de faire l??affaire. La demande reste importante. Mais, reste maintenant à savoir si le projet Bsi d??Afrique construction arrivera jusqu??au bout. Dans un pays où les investisseurs camerounais broient toujours du noir.

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