Jean-Louis ATANGANA: « Nous continuons à subir les délestages intempestifs » 

Poste central de Yaoundé vue d'un drône

Au sujet des grandes opportunités et des projets lancés par le président de la République, c’est une très bonne initiative comme le gouvernement pense à ce que nous soyons émergents en 2035.

Sauf que nous constatons que, paradoxalement, on nous avait promis la fin des délestages, l’eau pour tous. Ce n’est pas tellement la réalité puisque nous continuons à subir les délestages intempestifs. Nous avons souvent, dans nos domiciles, des enfants qui ne peuvent pas travailler en soirée, ne peuvent pas faire leurs devoirs ; nous avons des congélateurs qu’il faut débrancher pour éviter que lors de la reprise d’énergie, les appareils soient totalement détraqués. Ce qui fait en sortant que nous soyons toujours en train de sortir de l’argent pour les réparer.

Après, il faut réfléchir, lors des événements douloureux ou heureux, à comment chercher une énergie alternative subséquente comme par exemple louer des groupes électrogènes. Donc, nous espérons, qu’à une échéance très rapide, nous atteignions effectivement ces grandes opportunités. Nous pensons aussi que ça ne s’arrête pas seulement au problème d’énergie, au problème d’eau, mais qu’il y ait également une amélioration dans d’autres domaines comme le transport. Par manque de taxi, nos enfants, qui vont à l’école parfois, sont obligés de prendre les motos sans la moindre sécurité du fait que les transporteurs de ces motos ne respectent pas la vie de ces enfants-là.

Nous pensons aussi, comme nous venons d’avoir les éboulements, que les services compétents, qui dépendent du ministère de l’Administration territoriale avec le département des catastrophes naturelles, les maires et le ministre de la ville puissent trouver la solution, afin que les gens ne puissent plus construire aux flancs des montagnes. Pour cela, il faudrait qu’on puisse envisager une vraie politique de logements sociaux. C’est tout ça qui fait en sorte que les grandes opportunités…, bon ! Nous voulons bien y croire, mais peut-être pour l’instant, elles n’ont pas tous leurs effectifs.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *