Pour Vincent Sosthène Fouda, l’assassinat de Mgr Jean Marie Benoît Bala est un crime d’État

Dans une interview accordée au quotidien Le Messager de ce 7 mai 2019, le politologue, Vincent Sosthène Fouda revient sur le décès de Mgr Bala, ancien évêque de Bafia, assassiné le 31 mai 2017.

Selon l’écrivain, le 31 mai devrait être, « l’occasion de dire que notre pays a besoin de marquer un temps d’arrêt, condition indispensable pour la construction d’une mémoire collective dont nous avons tant besoin ».

Sosthène Fouda indique que de toutes les versions qui entourent cette affaire, seule la « version du clergé est celle qui est vraie ».

« Nous vivons dans une société de passion et de l’esbroufe dont l’objectif est d’anéantir la mémoire collective (…) je vous renvoie à la correspondance n° 000915 du 12 juillet 2017 signée conjointement par le Directeur de la police judiciaire et le chef du service central des recherches judiciaires au nom d’une structure qui n’existe pas dans l’organigramme gouvernemental de notre pays et dont l’objectif était de remettre la dépouille au diocèse de Bafia pour fin d’inhumation. Il en est de même de la pseudo expertise venue d’Allemagne et d’Interpol (…) j’ai personnellement été en contact avec le Secrétaire général d’Interpol l’Allemand Jürgen Stock. Je puis affirmer sans sourciller que l’assassinat de Mgr Jean Marie Benoît Bala est un crime d’État couvert par l’État du Cameroun », confie l’homme politique, aux colonnes du journal de feu Pius Njawé.

Pour Sosthène Fouda, « Ce n’est pas Mgr Bala qui est un mort de trop, c’est la suppression de toute vie qui est un trop pour la conscience humaine, car la vie est sacrée et nulle n’a le droit ni d’y toucher ni de la supprimer. Nous devons apprendre à respecter la vie parce que ce n’est pas nous qui la donnons, elle est au-dessus de nous, c’est un don de Dieu ».

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