Témoignage – Massacres récents dans le village Menka, Santa Subdivision: la vraie histoire

I HRH Fon Asobo Pius Nguh du village de Menka dans la subdivision Santa, au nom de mes ancêtres et Dieu tout-puissant souhaite dire toute la vérité sur l’incident qui s’est produit dans mon village le matin du 25 mai 2018.
Immédiatement après les célébrations du 20 mai 2018 à Santa, un groupe de bandits lourdement armés a pris d’assaut le village de Menka en semant la terreur parmi la population. J’étais l’une de leurs cibles alors qu’ils m’arrêtaient sous la menace d’armes à feu dans ma ferme, m’ont conduit à mon palais et ont ramassé plusieurs objets de valeur. La population désespérée a reçu l’ordre de faire don de diverses sommes d’argent qui leur ont été remises à leur départ. Auparavant, ce groupe avait kidnappé le chef du village de Matazem qui avait été torturé et libéré moyennant le paiement d’une rançon. Le même groupe a kidnappé deux filles d’un responsable du RDPC dans mon village, a frappé ces enfants et les a libérés sous le paiement d’une rançon. Un autre cas d’enlèvement a été celui des frères Apara dont la mère et le frère cadet ont été emmenés dans les buissons et n’ont été relâchés que sur rançon. Ce groupe est ensuite allé dans le village et a attaqué les villageois en collectant de l’argent, des objets de valeur, un cochon et une vache qu’ils ont égorgés pour leur nourriture et en ont vendu le reste. Quand ils se sont installés dans un hôtel appartenant à Asana Cletus, l’un de mes fils, la population a décidé d’alerter les forces de l’ordre qui ont réagi rapidement en lançant une attaque contre le bâtiment. La fusillade qui a suivi entre l’armée et les bandits s’est poursuivie pendant plus de deux heures et a fait près de 30 morts. Au nom de tous les habitants de Menka et de l’ensemble de la subdivision de Santa, je tiens à remercier les forces de l’ordre pour cette intervention opportune qui a apporté un peu de sommeil aux yeux de mon peuple. C’est la vérité, toute la vérité et rien que la vérité. Toute autre histoire diffusée par ceux qui n’étaient pas présents n’engage qu’eux. La communauté nationale et internationale devrait prendre note spéciale.

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