Cameroun: Les bouchées doubles pour l’hôpital de référence de Ngaoundéré

Ngaoundéré mosquée

Le ministre de la Santé publique, André Mama Fouda, a visité le chantier hier. Les travaux réalisés à 28% entrent dans leur vitesse de croisière.
Pour lancer sa semaine de travail, André Mama Fouda, ministre de la Santé publique, a jeté son dévolu sur le chantier de construction de l’hôpital régional de Ngaoundéré en construction au quartier Mardock. Hier matin, les premiers rayons de soleil étaient à peine apparus sous le ciel du cheflieu de l’Adamaoua que le Minsanté était déjà sur le site. Accompagné du gouverneur de la région, Kildadi Taguiéké Boukar, il a tenu à venir évaluer l’état d’avancement des travaux de ce chantier qui a connu des mouvements sociaux au mois de mars dernier. Le personnel mobilisé a observé une grève qui a ralenti le rythme d’exécution des travaux. Après la tempête donc, le calme est revenu. Les images ramenées du chantier sont assez expressives. Plus de 140 personnels sont à l’oeuvre dans différents ateliers. Quatorze au total. Le gros oeuvre commence à se dessiner. Le taux de réalisation est estimé à 28%. Au mois de juin prochain, c’est-à-dire dans deux mois, la charpente sera posée, a promis Mamdouh Raad, chef de projet Alliances pour le Grand Nord.
Lors de la réunion de chantier, le ministre de la Santé publique, a demandé à l’entreprise et aux sous-traitants d’accélérer la construction de cet hôpital de référence qui fait partie du Plan d’urgence triennal. « C’est un projet qui tient à coeur le chef de l’Etat soucieux de doter la région de l’Adamaoua d’une formation hospitalière de référence », a souligné Mama Fouda. Si les mouvements sociaux sont maîtrisés, le chantier connaît néanmoins d’autres problèmes. Il n’est pas toujours desservi en eau et en électricité. Les devis présentés par Camwater et Eneo, les opérateurs à l’entreprise adjudicataire du marché sont exorbitants, aux yeux d’Alliances qui utilise le plan B pour alimenter le chantier en eau et électricité. André Mama Fouda s’est engagé à résoudre ce problème avec les administrations concernées. Si aucun obstacle ne vient encore perturber le déroulement des travaux, l’hôpital régional de Ngaoundéré pourrait être livré en février 2019.

Brice MBEZE

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