Cameroun: Les opportunités de 2013 pour la Jeunesse

Outre la création de 200 000 emplois dans le secteur formel, le chef de l’Etat, dans son message du 10 février a prescrit une organisation des activités du secteur informel.

« Pour l’année 2013, 200.000 emplois seront créés dans le secteur formel. C??est pour notre jeunesse un encouragement à étudier sérieusement pour aborder, dans les meilleures conditions possibles, la compétition qui sera rude?? » C??est l??une des annonces fortes du message du chef de l??Etat à la Jeunesse le 10 février 2013. Pour le président de la République qui s??adressait, dimanche dernier, à ses jeunes compatriotes dans le cadre de la 47e édition de la fête qui leur est consacrée, la préoccupation est restée constante : celle de la recherche des solutions à l??épineux problème d??un emploi décent pour tous. Après les 25.000 emplois dans la Fonction publique annoncés dans les mêmes circonstances le 10 février 2010, et dont les effets sont visibles aujourd??hui, c??est un pas de plus que Paul Biya a franchi vis-à-vis de la Jeunesse camerounaise. Les grands projets structurants et la révolution agricole devraient permettre à ceux de nos jeunes compatriotes, à la quête du premier emploi, de rejoindre le monde des travailleurs. A ses jeunes compatriotes, le chef de l??Etat a demandé de se mettre dans les meilleures conditions possibles qui leur permettront de décrocher ces emplois. Il s??agit d??être bien formé. Et même dans ce domaine, les pouvoirs publics ne lésinent pas sur les moyens. Plus de 15% du budget global de l??Etat sont consacrés aux secteurs spécialisés dans la formation et l??encadrement des jeunes. L??implantation annoncée dans notre pays d??un Centre de l??excellence de l??Institut africain pour les Sciences mathématiques.Mais au-delà de ces préoccupations liées au secteur formel, le président de la République a regardé vers ces petits métiers que certains parmi nous regardent parfois de haut : pousseurs, chargeurs, tâcherons, , conducteurs de motos-taxis ?? Ultimes recours pour ceux qui les exercent, ils ne demandent qu??à être mieux organisés pour les mettre à l??abri des brebis galeuses et permettre à ceux qui les exercent de mieux gagner leur vie. D??où l??instruction présidentielle au ministre en charge de la Jeunesse et de l??Education civique et à celui de l??Emploi et de la Formation professionnelle pour engager la réflexion sur l??organisation de certaines de ces professions.

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