Sortie du Royaume-Uni de l’EU : le Brexit ouvre de belles perspectives pour l’Afrique

Britain's Prime Minister Boris Johnson

Comme prémices de cette nouvelle configuration, des accords commerciaux de près 8 milliards de dollars vient d’être conclus avec les pays africains.

Le Brexit entré en vigueur ce 1er février signifie que Londres rompt définitivement les amarres avec l’Union Européen. Il a fallu du temps pour arriver à cette séparation douloureuse pour les uns mais vivement souhaité par la majorité des britanniques qui pense que la Grande Bretagne s’en sortira mieux en dehors de l’Union Européenne (UE). Mais pendant que dans le vieux continent les avis sont diversement partagés sur l’impact du Brexit, autant pour les 27 pays de l’UE que pour la l’Angleterre, en Afrique, cette nouvelle, arrive comme de la manne qui descend du ciel.

Londres pour pallier au manque à gagner qui est de toute façon inévitable après une telle rupture, a vite fait de se retourner vers l’Afrique aux fins de renforcer et de multiplier des partenariats sur le plan économique et commercial. C’est ainsi que des accords commerciaux de près de 8 milliards de dollars viennent d’être parapher entre le Royaume-Uni est quelques pays africains à l’instar du Kenya. Et selon les aveux des spécialistes, ces types de contrat vont d’avantage se multiplier les jours qui suivent.

Le Nigéria est le 1er partenaire historique de la Grande Bretagne, c’est le deuxième pays d’Afrique où la couronne britannique a investi le plus, c’est donc logique que les relations vont de facto s’intensifier entre Londres et Abuja. Le commerce entre les deux pays pesait 3,7 milliards en 2018, selon le Commonwealth. Londres compte doubler ce volume d’ici 2030. De manière générale, les entreprises britanniques sont intéressées par l’Afrique notamment au Nigéria dans l’énergie, les finances ; en Afrique du Sud par l’agro-industrie, avec en toile de fond les fruits et légume, les agrumes. On peut également citer dans la foulée, le Kenya où son thé et ses fleurs très prisés aura un accès plus libre et plus grand au marché britannique. Les autres pays africains même de la francophonie ne sont pas en reste.

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