Le monde politique camerounais est en ébullition. Maurice Kamto, figure de proue de l’opposition, ainsi que deux de ses alliés, sont convoqués par la gendarmerie de Bafoussam. 237online.com vous plonge au cœur de cette affaire qui pourrait bien redéfinir le paysage politique du pays.
Une convocation qui sent le soufre
Maurice Kamto, Albert Dzongang et André Marie Tassa sont invités à se présenter à la Légion de Gendarmerie de l’Ouest à Bafoussam. Cette convocation, tombée comme un couperet, soulève de nombreuses questions.
Un timing suspect qui fait jaser
La date choisie pour ces convocations, à moins d’un an de l’élection présidentielle, ne passe pas inaperçue. Pour beaucoup, il s’agit d’une manœuvre politique à peine voilée.
“C’est du déjà-vu”, s’exclame un analyste politique. “On ressort les vieilles recettes pour museler l’opposition à l’approche des échéances électorales.”
Le spectre de 2019 plane sur Bafoussam
Cette convocation ravive le souvenir de l’arrestation de Kamto en 2019, suite à sa contestation des résultats de l’élection présidentielle. L’histoire se répéterait-elle ?
Pour les partisans de Kamto, cette convocation s’inscrit dans une longue série d’intimidations visant à affaiblir l’opposition.
Face à l’émoi suscité par ces convocations, les autorités camerounaises restent muettes. Un silence qui en dit long pour certains observateurs.
La communauté internationale en alerte
Ces développements ne manqueront pas d’attirer l’attention de la communauté internationale, déjà préoccupée par la situation politique au Cameroun.
Alors que l’opposition crie au scandale et que le pouvoir reste muet, une question demeure : quel sera l’impact de ces convocations sur le processus électoral à venir ?