Rumeurs de coup d’Etat en RCA: Que cherche François Bozizé à Kampala ?

Sous la protection du dictateur Ougandais Yoweri Museveni l’ancien chef de l’Etat Centrafricain préparerait son retour aux affaires.
D’après le magazine panafricain Jeune Afrique en kiosque, François Bozizé l’ex chef de l’Etat Centrafricain déchu, serait en ce moment même à Kampala, en Ouganda après l’annulation de son visa à Paris en juillet 2013 par les autorités françaises.[pagebreak]Parti de l’hexagone, il aurait selon les mêmes sources séjourné à Juba au Sud-soudan, avant de rejoindre sa nouvelle terre d’accueil où l’ancien chef d’Etat-major des armées, qu’on dit proche des antibalaka, serait entrain de se constituer rébellion.
Il y a quelques temps déjà, certains médias locaux avaient allégué qu’un coup d’Etat initié par le tombeur d’Ange Félix Patassé était en préparation, contre les nouvelles autorités établies à Bangui –la présidente de la transition Catherine Samba Panza. On se souvient même que la date du 15 mars 2014 avait été formellement avancée par quelques uns de nos confrères Centrafricains.
Seulement, n’y a-t-il pas lieu de craindre le pire, au regard de l’instabilité sécuritaire qui prévaut encore dans l’arrière-pays et même à Bangui la capitale où 05 jeunes musulmans ont été tués ce samedi 22 mars par les antibalaka au grand marché du PK 5, pourtant sous le contrôle des hommes de la force Sangaris ?

Le nerf de la guerre
A défaut de reprendre son fauteuil au palais présidentiel de Bangui, eu égard à la présence de plusieurs forces internationales sur le territoire Centrafricain, François Bozizé aurait selon quelques observateurs, la capacité de faire perdurer la guerre et le chaos en RCA. Peu après sa chute, on se souvient déjà que le journal Français Le monde avait estimé la fortune de l’ex putschiste, répartie dans des banques étrangères et certains paradis fiscaux, à 155 millions d’Euro. Aussi, convient-il de préciser que les avoirs de l’ancien chef d’Etat n’avaient fait l’objet d’aucun gel.

Malgré la remise par la France à la cour pénale internationale, il y’a quelques jours, d’une liste de présumés criminels de guerre où figuraient les noms de certains dignitaires du régime de Bozizé, à l’instar de celui de son propre fils Jean- Francis, certains experts des questions de politique internationale interrogés sous anonymat infèrent que la page du pouvoir de l’ancien général d’armée, à la tête de l’Etat Centrafricain serait définitivement tournée.

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