RSF a condamné la décision de la justice britannique d’extrader Assange

Julian Assange

L’ONG internationale Reporters sans frontières (RSF) a condamné le jugement de la justice britannique, qui a confirmé la requête du département de la Justice des États-Unis et a autorisé à extrader le fondateur de WikiLeaks, Julian Assange. C’est ce qu’a écrit sur son compte Twitter le secrétaire général de l’ONG Christophe Deloire.

« Nous condamnons la décision prise aujourd’hui, qui prendra une dimension historique pour de mauvaises raisons. Nous sommes convaincus que Julian Assange a été ciblé pour ses contributions au journalisme », a-t-il déclaré.

Selon lui, Reporters sans frontières défende Julian Assange, car ce processus pourrait provoquer des dangereuses implications au niveau international pour l’avenir de la liberté de la presse. Christophe Deloire a également attiré l’attention sur le fait que le jugement avait été annoncé le jour où le prix Nobel de la paix avait été décerné à deux journalistes.

« Nous appelons le gouvernement américain à montrer véritablement l’exemple et de clore cette affaire dès à présent, avant qu’elle ne provoque plus de dégâts. Julian Assange devrait être libéré immédiatement et des mesures devraient être prises pour qu’aucun autre journaliste, éditeur ou source puisse être ciblé de cette façon », a résumé le secrétaire général.

La cour d’appel d’Angleterre et du Pays de Galles avait confirmé vendredi l’appel du département américain à la Justice concernant l’extradition aux États-Unis du fondateur de WikiLeaks Julian Assange. L’affaire Assange sera renvoyée devant le tribunal de Westminster, qui avait précédemment décidé que l’Australien de 50 ans ne pouvait pas être extradé aux États-Unis en raison du risque de suicide. Le document indique également que le fondateur de WikiLeaks doit rester en détention.

Julian Assange est détenu à la prison de haute sécurité de Belmarsh depuis avril 2019 après que l’ambassade de l’Équateur dans la capitale britannique a refusé au journaliste l’asile dont il bénéficiait depuis sept ans. En janvier, le tribunal de Westminster a refusé d’extrader Julian Assange aux États-Unis.

Aux États-Unis, il a été accusé d’infractions liées au plus grand cas de divulgation d’informations classifiées de l’histoire américaine. Les chefs d’accusation pourraient entraîner jusqu’à 175 ans de prison pour le fondateur de WikiLeaks.

237online.com

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