Dans une opération logistique impressionnante, le Ministère des Travaux Publics (MINTP) poursuit sans relâche l’entretien critique de l’axe Ngaoundere-Garoua. Cette intervention d’urgence, débutée en août 2024, couvre un impressionnant linéaire de 295,335 kilomètres de la Nationale 1, artère vitale pour l’économie du septentrion camerounais. Un effort titanesque qui mérite d’être salué alors que les usagers désespéraient de voir cette route stratégique retrouver un niveau de service acceptable.
Cette route représente non seulement un axe commercial crucial, mais également un enjeu de sécurité et d’intégration nationale dans une région confrontée à de multiples défis.
L’ampleur des interventions réalisées donne le vertige : pas moins de 171 points critiques traités sur la section Meiganga-Ngaoundere, complétés par d’autres interventions entre le point kilométrique 00+00 de Ngaoundere et les points kilométriques 140+335 et 140+780,1. À cela s’ajoutent 439 mètres linéaires de fossés en terre réhabilités, permettant un drainage efficace des eaux pluviales qui constituent l’une des principales causes de dégradation des chaussées dans cette région aux saisons contrastées.
Le nettoyage a également concerné 114 040 mètres carrés d’accotements, garantissant une meilleure visibilité et sécurité pour les usagers. Mais le chiffre le plus impressionnant reste sans doute celui des 3 659 nids-de-poule traités sur l’ensemble du tronçon Meiganga-Ngaoundere-Garoua. Une statistique qui à elle seule témoigne de l’état déplorable dans lequel se trouvait cette infrastructure vitale.
Actuellement, les équipes concentrent leurs efforts sur la section comprise entre Gamba (PK 100+200) et le pont sur le Mayo Salah (PK 161+000), poursuivant méthodiquement ce vaste chantier d’entretien.
Une solution temporaire en attendant la reconstruction totale
Ces travaux d’entretien, aussi nécessaires soient-ils, ne représentent qu’une solution intermédiaire. En effet, comme le rappelle le portail des grands projets du MINTP, la reconstruction complète de cet axe est programmée et ces interventions visent simplement à « maintenir un niveau de service susceptible de rendre aisée la circulation aux usagers » dans l’attente du lancement de ce chantier plus ambitieux.
Cette approche pragmatique permet néanmoins d’assurer la continuité du trafic sur cet axe stratégique qui relie le nord au reste du pays. Pour les populations locales, ces améliorations, même temporaires, constituent une bouffée d’oxygène après des années de calvaire sur ce réseau routier dégradé.
Le marquage routier, effectué de Meiganga jusqu’au Pont Mayo Salah, participe également à l’amélioration significative de la sécurité routière sur cet axe où les accidents mortels étaient devenus tristement fréquents, particulièrement durant la saison des pluies.
Reste à espérer que le chantier de reconstruction définitive ne tardera pas trop à démarrer, car malgré tous les efforts déployés, seule une réfection complète pourra garantir la pérennité de cette infrastructure essentielle pour le développement économique du septentrion camerounais.
Je suis passé sur cette route il y’a moins d’une semaine, les gars s’arrange toujours à se mettre la où la route ne demande presque rien c’est à dire justement le tronçon Gamba Mayo Salah. Le vrai calvaire depuis des année c’est Gouna – Garoua. Un tronçon de 100km qu’on parcourt en 5h de temps. Tous les entretien de cette nationale n’effectue jamais de travaux de ce côté depuis plus de 5 ans. C’est ma route et je sais de quoi je parle. Allez vérifier en faisant ce tronçon vous-même. Que le ministre arréte avec cette publicité qui révolte tout le septentrion. Su’il sache que nous sommes en année électorale. Merci