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Révélations choc ► Comment ils ont assassiné Robert Guéi

Robert Guéi mort

Un ancien rebelle des Forces Nouvelles brise le silence sur une page sombre de l’histoire ivoirienne. Elle révèle les dessous macabres du meurtre du général Robert Guéi, à travers les aveux glaçants de Padjofê Ibrahim.

Le témoignage poignant de cet ex-rebelle lève le voile sur une conspiration impliquant des personnalités de premier plan. Alassane Ouattara, Blaise Compaoré et le général Guéi lui-même auraient été les principaux architectes d’un plan qui s’est retourné contre l’un de ses initiateurs.

Une machine à tuer méthodiquement organisée

Le dispositif mis en place était redoutable :

  • 417 combattants recrutés dans trois pays
  • 288 Burkinabés dont 125 soldats réguliers
  • Un escadron de la mort créé spécialement
  • Une liste précise de personnalités à éliminer

L’ancien rebelle révèle notamment que l’assassinat du général Guéi avait été programmé à la demande expresse d’Alassane Ouattara, alors même que la victime pensait participer à un coup d’État en sa faveur.

Les ramifications du complot s’étendaient bien au-delà des frontières ivoiriennes :

  • Implication directe du Burkina Faso de Blaise Compaoré
  • Soutien logistique du Libéria de Charles Taylor
  • Complicités au Sénégal et au Gabon
  • Appui de multinationales françaises
  • Collaboration de médias internationaux

Le témoignage détaille également le rôle trouble joué par la France, « coupable mais prise dans l’étau entre les menaces de dénonciation de la rébellion et la réaction du peuple ivoirien ».

L’ampleur des atrocités commises est effarante :

  • Exécution massive de gendarmes
  • Transport de plus de 2000 corps au Burkina Faso
  • Viols systématiques en zones occupées
  • Utilisation de photos de charniers comme propagande
  • Massacres ethniques ciblés

De plus, une véritable stratégie de désinformation aurait été mise en place :

  • Journalistes étrangers « achetés »
  • Dissimulation des massacres
  • Manipulation de l’opinion internationale
  • Tentative de provoquer un conflit religieux

La confession de Padjofê Ibrahim met également en lumière l’existence d’un mystérieux « escadron de la mort » :

  • Créé en avril 2001 à Abobo
  • Composé initialement de 7 personnes
  • Chargé d’éliminer les opposants
  • Reconstitué en octobre 2002

Le repenti livre des détails glaçants sur l’organisation des massacres :

  • Usage de camions pour transporter les corps
  • Complicité des autorités burkinabè
  • Existence de prisons secrètes
  • Élimination systématique des gendarmes

Cette confession tardive soulève de nombreuses questions sur le rôle des pays voisins : « En réalité, aucun pays n’aime la Côte d’Ivoire », affirme l’ancien rebelle, qui dévoile notamment :

  • Les ambitions territoriales du Burkina Faso
  • Les tractations avec Charles Taylor
  • Les manœuvres diplomatiques régionales
  • Le double jeu de certains alliés

Le récit révèle également comment le conflit a été financé :

  • 4 milliards investis par Blaise Compaoré
  • Réseaux de trafic d’armes libyens et libériens
  • Corruption systématique des médias
  • Vente de portions du territoire ivoirien

Par Jean-Paul Dzomo Nana pour 237online.com

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