Répression: Une chercheuse de Human Rights Watch poignarde le Cameroun

Combattans neutralisés

Elle dénonce «un durcissement du régime à l’égard de toute voix dissidente ».

Alors que le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) dénonce les dérives du pouvoir suite à l’interpellation de ses militants lors des dernières marches blanches, le gouvernement dément l’aggravation des faits par le directoire de ce parti. Toute chose qui a poussé une chercheuse sur l’Afrique centrale de Human Rights watch (HRW) à sortir de ses réserves. En effet LLaria Allegrozzi n’a pas été autorisée à entrer au Cameroun pour enquêter sur les atteintes aux droits de l’homme, alors que son visa était en règle, assure-t-elle sur le plateau de la télévision française France 24. Selon la chercheuse de HRW, l’on assiste à « un durcissement du régime à l’égard de toute voix dissidente ». « Je pense qu’on assiste à une vraie répression de l’opposition politique et en général, de toutes voix dissidentes au Cameroun.

Il est important de souligner cet aspect des répressions qui ne visent pas seulement les opposants poliliques, mais visent également la société civile, les défenseurs des droits de l’homme, les enquêteurs des droits de l’homme tels que Human Rights Watch, mon organisation par exemple », a indiqué LLaria Allégrozzi. Plus loin, elle précise : « Nous avons été interdits d’accès au pays le 12 avril dernier. Et depuis, on n’est plus en mesure de pouvoir rentrer sans les autorités qui ne nous ont donné aucune explication.

C’est un pas en arrière pour le Cameroun. C’est un signe que le gouvernement essaie de dissimuler les abus commis par ses forces de sécurité au monde extérieur. Nous disons aux autorités camerounaises que les Ong ont un rôle très important à jouer, et les laisser travailler sans entrave au Cameroun montrerait que le Cameroun prend les droit de l’homme vraiment au sérieux ».

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