Nos émotions influencent nos performances en tant qu’entrepreneurs (Le paradigme du « vrai homme » en Afrique, partie 3.2/5)

[[Depuis le 12 juillet 2016, j’ai montré que  s’il veut sortir de la misère et prendre le chemin de l’abondance, le « vrai Homme » en Afrique ne devrait négliger aucune des 4 intelligences citées.
A titre de rappel, il s’agit de l’intelligence physique (QP objet de la partie 1/5), de l’intelligence mentale (QI abordée dans la partie 2/5), de l’intelligence émotionnelle (QE partie 3.1/5) et de l’intelligence spirituelle (QS pour plus tard).  J’ai annoncé que l’intelligence émotionnelle était absolument la plus importante des 4 et sera traitée au moins en 4 sections ou 4 articles. C’est ainsi que la première section (partie 3.1/5) a permis de définir et d’expliquer pourquoi le QE était si important. La section ci-dessous (partie 3.2/5 aidera ceux qui envisagent de créer leur entreprise et tous les autres Africains de voir comment nos émotions influencent nos performances. NB : Les 4 premiers articles peuvent être lus sur le site www.future-africa.org. ]].
Il m’a été donné de constater que de nombreux créateurs d’entreprises se lancent dans l’aventure des entrepreneurs, sans savoir que le but principal que visent tous les vrais entrepreneurs du monde (les « vrais Hommes »)  est de créer des richesses (gagner de l’argent), mais en aidant leurs clients, à travers des produits et/ou des services, pour une satisfaction toujours plus grande de leurs besoins, en quantité et en qualité. Très nombreux aussi sont ceux qui ignorent les influences des émotions positives et négatives sur leurs performances.
Quand j’ai dit au début de l’année 2014 à mon Coach Té Waffo Bùguong (feu Samuel Kamdem) que l’une de mes sociétés étaient dans le secteur de la restauration, il n’a pas manqué d’attirer mon attention sur le fait qu’il s’agissait là d’une lourde responsabilité. Il m’avait alors expliqué que beaucoup de restaurateurs ne savent pas qu’ils doivent AIMER ce secteur pour y investir et s’y investir, faute de quoi ils pourraient être purement et simplement des assassins. Il m’avait ainsi affirmé, très sérieusement que certains restaurateurs ignorent qu’ils nourrissent des personnes pouvant mourir en cas de consommation de mauvaise nourriture. Il m’en parlait avec une grande émotion dans la voix, me faisant par ailleurs la confidence qu’il aimerait bien pouvoir  produire le meilleur pain du monde, dans sa boulangerie… de Baham !
Cela faisait 15 ans que MTA Restauration servait chaque jour de la semaine entre 200 et 500 repas (soit pas moins de deux millions de repas en 15 ans), mais je n’avais jamais véritablement pris conscience de l’aspect « EMOTION » dans les affaires, bien que les exigences de qualité aient toujours été de règle.
D’un autre côté, mon coach m’avait le même jour raconté l’histoire de l’un de ses amis, homme d’affaires décédé relativement jeune, des suites d’un AVC.  Sans aucun doute pour Té Waffo, cet accident était la conséquence directe des multiples problèmes que son ami avait avec ses épouses et ses employés, problèmes qui avaient grandement influencé le développement et la rentabilité des affaires du défunt.
Si j’ai bien compris, celui-ci était souvent dominé par de mauvaises émotions.
Grâce aux différentes leçons de Té Waffo sur l’intelligence émotionnelle du « vrai Homme », j’ai été obligé de chercher à mieux cerner les influences des émotions sur les performances des entrepreneurs.
L’une des premières découvertes dans ce domaine a été qu’il  est extrêmement important pour un « vrai Homme » qui veut réussir de commencer par un travail sur soi-même, pour mieux se connaître et apprendre à contrôler ses ‘’affects ‘’, c’est-à-dire ses émotions, ses sentiments et ses désirs.
En effet, mes connaissances de la culture et des traditions bamilékés ainsi que mes lectures et mes multiples séjours et formations importantes ailleurs en Afrique, en Asie, en Europe et en Amérique, dans plusieurs pays et en particulier en Chine m’ont amené à conclure que le voyage vers la liberté et le bonheur ne commence pas (et ne peut pas commencer) par un tas d’argent qu’on trouverait amasser quelque part. Il ne commence surtout pas non plus par un gros salaire mensuel. Il commence par une exploration en profondeur de nos désirs et de nos émotions, par un souci d’indépendance, de liberté et de sagesse.
Chacun doit alors apprendre à se connaître, pour découvrir ce qui le rend heureux ou malheureux, ce qui lui est approprié ou non, ce qui augmente sa joie ou tout au moins diminue sa tristesse.
C’est à cette occasion qu’on découvre que pour changer, améliorer ses performances et prendre le chemin du bonheur, il est primordial de reconnaître d’abord que depuis l’enfance jusqu’au jour de la prise de conscience, nous avons ingurgité plusieurs sortes de poisons dans nos cerveaux, tant et si bien que notre esprit est pollué par  des idées inadaptées, erronées, parfois stupides et destinées à nous rendre ou à nous maintenir esclaves. D’où la nécessité de tout faire pour accéder par nous-mêmes à la connaissance vraie de ce que nous sommes, pour déterminer nous-mêmes ce qui nous convient ou pas, c’est-à-dire ce qui est bon pour nous (et pour notre communauté), ou mauvais pour nous (et pour notre communauté).
Premièrement, il s’agit alors très clairement de nous libérer de notre servitude intérieure, par la connaissance, la formation, la culture. En réalité, ceci n’est possible que si nous nous fions à notre conscience éclairée et avons le courage de renoncer à suivre une morale extérieure, dogmatique, transcendante, prétendument valable pour tous. Par exemple, beaucoup de gens ont été conditionnés à croire qu’on ne peut être à la fois riche et honnête au point d’avoir peur (sans s’en rendre compte) de devenir riche, alors que les statistiques montrent que plus de 98% des personnes véritablement riches sont parmi les plus honnêtes et les plus intègres au monde.
Il s’agit ensuite d’apprendre à éliminer les mauvaises pensées et les émotions perturbatrices.
Enfin, il s’agit de développer des pensées et des émotions positives, puisqu’elles influencent positivement nos performances.
Partout dans le monde, ceux qui s’attèlent quotidiennement à éliminer ainsi les 7 poisons que sont : la peur ; la jalousie ; la haine ; la vengeance ; l’avarice ; la superstition et la colère,  ceux qui, a contrario, prennent l’habitude de puisez dans les bonnes émotions que sont : le désir ; la foi en soi ; l’amour ; la s*e*xualité ; l’enthousiasme ; la tendresse et l’espoir, ceux là sont déjà heureux et restent forcément sur le chemin de l’abondance.
Par conséquent, si nous voulons vraiment réussir, nous devons faire des exercices qui consistent d’une part à prendre en compte notre plein potentiel, d’autre part à développer tout ce qui est susceptible de nous aider à surmonter nos blessures et nos inhibitions, souvent liées à la manière de gérer nos émotions.
La peur par exemple est le principal obstacle, le principal frein à l’atteinte de notre but, à la réalisation de nos rêves.
En effet, plus que toutes les autres émotions, la peur influence très négativement nos performances.
Le secret pour lutter contre cette peur destructrice  est de développer la confiance.
De même, la meilleure manière de lutter contre la haine est de développer son contraire : la compassion, etc.
Réussir à passer facilement de l’angoisse (existentielle) face à une situation à un état de sérénité véritable, ou encore d’une colère envers quelqu’un à un amour bienveillant est un cheminement vers le bonheur.
Il en va de même des idées, des pensées.
Baruch SPINOZA et Stephen COVEY comme Napoleon HILL, Robert KIYOSAKI ou encore Confucius et tous les sages de tous les temps expliquent dans leurs ouvrages que l’homme ne peut rien créer qu’il n’ait d’abord pensé.
C’est à l’aide de votre imagination que vos pensées formeront des plans (ou des projets) qui détermineront non seulement votre réussite en tant qu’entrepreneur, mais aussi votre propre réussite en tant que simple humain. Si ces pensées sont perturbées par les mauvaises émotions, il n’y a rien à faire, c’est la misère assurée. D’où l’importance, au risque de me répéter,  de remplacer tout le temps les pensées et émotions qui nous paralysent par des pensées et des émotions qui nous dynamisent. D’où l’importance aussi de consacrer au moins une heure par jour à notre développement personnel, notamment par la lecture.  
Puisqu’il est démontré que nous pouvons choisir nos pensées en influençant notre subconscient (il suffit dit-on de se familiariser avec les émotions positives les plus fortes), nous devons alors tout faire pour maîtriser notre esprit.
Vous qui voulez changer de vie et sortir de la misère assurée par une éducation destinée à vous maintenir esclave (ou chef esclave), prenez donc la décision qu’à compter d’aujourd’hui, vos pensées et vos émotions ne seront plus maîtresses de vous, mais que vous serez  maîtres de vos pensées et de vos émotions.
Vous, fils et filles de l’Afrique qui voulez contribuer à remettre votre continent debout, prenez la décision de réussir tout ce que vous allez entreprendre.
Ma mission avec Future Africa Coaching Program est de vous y aider.
Ce faisant nous travaillerons, ensemble, de manière harmonieuse, au sein d’un puissant réseau, en multipliant les occasions de joies et de plaisirs partagés. Votre entreprise sera alors  pour vous et pour chacun de vos associés et salariés une véritable source de richesses et de bonheur.
Fait à Baham, le 5 août 2016.  Souop Soffo Sa’a Mekù (Lucas Kamdem).

PS : Pour découvrir les dates et lieux des premiers séminaires intensifs du FUTURE AFRICA COACHING PROGRAM (FACOP),  et pour avoir une idée des résultats que vous obtiendrez pendant et après votre participation à l’un de ces séminaires, bien vouloir contactez Lucas Kamdem via Facebook « Souop Soffo Kamdem » ou « future africa coaching »  ou encore par mail à [email protected].
FACOP est la propriété de la SAS FUTURE AFRICA COACHING COMPANY  (FACOCOM SAS), dont le siège social est à Yaoundé au Cameroun, avec enregistrement à l’OAPI.

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