Mounouna Foutsou: Un des ministres les plus en vue de tout le gouvernement Camerounais

D’aucuns l’ont surnommé Monsieur Jeunesse. Normal, puisque Mounouna Foutsou est le ministre de la jeunesse et de l’éducation civique (Minjec) et qu’il se déploie avec toute la vigueur qu’on lui reconnaît pour pouvoir faire face aux différents enjeux qui sont ceux de la jeunesse camerounaise à la croisée des chemins.

Primesautier, il a toujours un coup d’avance sur les dossiers et sait très bien ce que la jeunesse attend du gouvernement. En ces temps de vacances, Mounouna Foutsou a très vite compris que pause scolaire ne rime pas avec oisiveté ; qu’il fallait occuper les enfants. Ainsi, la dernière actualité liée à son ministère est relative aux 390 jeunes qui ont été retenus par le Minjec pour effectuer un stage d’un mois dans les services centraux de ce ministère. Une façon pour Mounouna Foutsou de mettre déjà le pied de ces jeunes à l’étrier du monde professionnel. L’on attend d’eux, qu’ils acquièrent les connaissances et les automatismes de l’environnement professionnel. Ce faisant, durant la communication réservée à ces jeunes le 05 juillet dernier lors de la cérémonie de leur prise en main, ils ont été édifiés sur le plan triennal spécial jeunes (PTS-Jeunes).

Ce plan est justement l’un des principaux crédos du Minjec. Annoncé en fanfare par le président de la République le 10 février 2016, il s’agissait d’une attention particulière du premier Camerounais à l’égard de la jeunesse de son pays. Le Minjec a cet outil chevillé au corps, vu qu’il en est le maestro.
Au départ, les principaux concernés avaient un doute. Pourtant porteurs de nombreux projets mais ne disposant pas toujours de l’accompagnement, de l’encadrement mais surtout des financements, les jeunes n’y croyaient vraiment plus.

Trois ans plus tard, l’opération évaluée à 102 milliards de F a porté des fruits. Sous la houlette du Minjec, les projets se bousculent par centaines de part et d’autre du pays, pendant que les premiers projets font déjà le bonheur de leurs bénéficiaires. Les 38 projets ayant bénéficié de financements (environ 380 millions FCFA) lors du lancement de ce plan ont généré une centaine d’emplois. Mounouna Foutsou y a mis un point d’honneur. Le suivi du PTS-Jeunes est donc de rigueur, vu qu’il existe un comité de suivi de sa mise en œuvre dont la présidence est assurée par le secrétaire général des services du Premier ministre, avec à la vice-présidence le ministère de la jeunesse et de l’Education civique (Minjec).

Jusqu’en 2018, plus 3.835 projets productifs avaient été validés par le comité de crédits. Pour la première cuvée des bénéficiaires, au mois de mai 2017, 2150 projets ont été sélectionnés et sont en cours de financement pour un montant évalué à 3 500 000 000 F.
Ils sont répartis dans les dix régions du pays et couvrent plusieurs domaines: agriculture (771), industrie/artisanat (544), économie numérique (832) et innovation (3). En décembre 2017, 1685 projets ont été finalisés et transmis au Comité de suivi pour validation pour un montant global d’environ 6 600 000 000 FCFA.

Des formations en entreprenariat et management sont également inscrites dans le processus. Les jeunes de la diaspora ne sont pas en reste. Mounouna Foutsou, dans le cadre de l’opérationnalisation du PTS-Jeunes, a mis en place en 2017 le Programme d’aide au retour et à l’insertion des jeunes de la diaspora.

Le Projet d’éducation populaire, civique et d’intégration nationale et le Programme national du volontariat ont également été mis en œuvre dans cette foulée. Autres acquis de ce Plan, l’inscription de 625 414 jeunes à l’Onj; le financement et l’installation de 38 groupes de jeunes à titre pilote dans les 17 filières d’insertion socio-économique relevant des domaines de l’agriculture, de l’économie numérique, de l’industrie et de l’innovation technologique ciblés par le PTS-Jeunes, pour un montant global de 380 192 715 F CFA ; le référencement de 4 150 jeunes à diverses structures d’accompagnement et de financement par l’Onj; le transfert de 100 meilleures juniors entreprises de jeunes, précédemment financées et installées dans le cadre du PAJER- U à l’Agence de promotion des petites et moyennes entreprises, pour un accompagnement approprié; les formations en réarmement moral, civique, entrepreneurial et managérial et remise des appuis de la première cuvée des bénéficiaires 2017…

En mars dernier, 1 800 bourses de formation dans le cadre du Plan triennal « Spécial-jeunes », ont été offertes. Soit 620 places sont proposées dans le domaine de l’informatique (secrétariat bureautique, secrétariat de direction, maintenance informatique et réseau, création de site web, programmation des applications). 280 bourses sont disponibles dans la filière gestion : management, gestion des ressources humaines, montage des projets, comptabilité et gestion et gestion d’entreprises.

Dans le secteur de l’audiovisuel (infographie multimédia, montage vidéo, réalisation TV, graphisme et production), il y a 500 places disponibles. Dans le domaine de la beauté (esthétique, coiffure, cosmétique), il y a 400 bourses en compétition.

Volontariat

Dans les objectifs du natif de Bangana dans le département du Mayo-Danay, le volontariat. Dans cette mouvance, récemment, il a reçu Paul Armand Menye, qui a conduit la visite du Bureau Régional de Dakar au Cameroun. Le Programme Specialist – Voluntary Advisory Service, était venu s’assurer l’état de mise en œuvre du PNV. Le cadre de coopération pour la mise en œuvre du PNV, entérinée par la signature du Document Projet, est effectif depuis Novembre 2018 sous l’impulsion du Système des Nations Unies en appui au Ministère de la Jeunesse et de l’Éducation Civique (MINJEC) du Cameroun. Financé par LE PNV, le PNUD, UNFPA et le Gouvernement camerounais pour une durée d’un an (Novembre 2018-Octobre 2019), le PNV a permis l’enregistrement de 13.000 volontaires prêts à être déployés et le recrutement de plus de 300 volontaires nationaux qui servent dans les domaines de l’éducation, la santé et l’agro-pastoral sur l’ensemble des 10 régions du Cameroun.

Le volontariat étant un moyen efficace de bâtir des communautés résilientes, la visite du bureau régional a permis de renforcer les capacités de toute la chaine de mise en œuvre du volontariat de mission au Cameroun lors de l’atelier tenu à Kribi du 12 au 14 Juin.
Le Réarmement moral, civique et patriotique est aussi à mettre à son actif. Ainsi par exemple, 60 personnels du Ministère de la Jeunesse et de l’Education Civique ont été mis en formation militaire spécialisée au Bataillon des troupes aéroportées de Koutaba le 17 mars 2019.

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