A l??occasion de la journée de la liberté de la presse, il a été organisé une campagne de lutte contre ce «tueur silencieux».Connaître son statut et vous prendre en main très rapidement. Reconnaître une personne qui est en train de faire un accident cardiaque et la sauver. Apprendre à faire un massage cardiaque. Ce qu??il ne faut surtout pas faire en cas de malaise cardiaque. Tel est l??essentiel de la formation reçue vendredi 4 mai 2012 à Douala par des journalistes. A l??occasion de la 22è édition de la journée mondiale de la liberté de la presse sous le thème «Nouvelles voies: la liberté des médias au service de la formation des sociétés», Aes-Sonel a organisé une double campagne de dépistage et de formation à l??intention des journalistes.
Pourquoi cette initiative ? «Nous constatons que les journalistes sont très exposés à ces maladies à cause du stress qu??ils vivent au quotidien. Comme ils ont également une vocation pédagogique, les journalistes vont profiter de ces connaissances pour se prendre en charge et aider à sauver des vies, directement et indirectement. Beaucoup de journalistes sont morts des suites de maladies cardiovasculaires», dit un médecin en service à Aes-Sonel. D??après ce dernier, il est temps de tirer la sonnette d??alarme et limiter les dégâts dans cette corporation dont la liste des journalistes décédés ou morbides à cause de ces maladies est loin d??être exhaustive. Cinquante trois journalistes qui ont pris part à ce séminaire. Car si «30% des Camerounais souffrent des maladies cardiovasculaires», d??après Dr Joseph Dieuboué, spécialiste de la médecine du travail à Aes-Sonel, le même pourcentage est observé dans la presse. «C??est pour cette raison que je salue cette initiative d??Aes Sonel qui vise à mieux imprégner les journalistes des réalités de cette maladie pour qu??ils aient les armes pour mieux éclairer l??opinion publique», dit Dr Jean Toto, Moukouo promoteur de la clinique des fleurs, spécialisés dans la prise en charge des patients souffrant des maladies cardiovasculaires.