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L'ouverture sur le Cameroun

Lutte contre la vie chère : Des avancées notables

Riz, poisson, huile de table, gaz domestique, poulet n??ont pas connu de rupture et se sont vendus aux bons prix pendant les fêtes. Le gaz domestique a failli créer du souci aux ménagères à la veille des fêtes de fin d??année. Un mois avant, il se faisait rare et se vendait aux meilleurs offrants. Le ministre du Commerce a dû se pencher sur le dossier et dès le 22 décembre, le précieux sésame est redevenu visible sur les étals. Le riz, le poisson, l??huile de table, les boissons gazeuses et les spiritueux n??ont pas eu de problème. Ils se vendaient aux prix homologués. Le lait en poudre et le sucre ont été proposés au prix promotionnel à la foire dénommée “Yaoundé en fête”. Avec 1 200F, on s??offrait 400g de lait au lieu de 1.800F

ou même 2.200F.S??agissant du poulet, l??interprofession avicole et le gouvernement ont conjugué les actions pour mettre à disposition le poulet à 2.200F, l??unité dans les marchés-témoins de l??IPAVIC (Interprofession avicole du Cameroun). Les points d??achat ont été multipliés dans les villes retenues. Cette année, l??expérience a été étendue à Bamenda. A Yaoundé, par exemple, les sites de vente ont quintuplé, des espaces ont été aménagés à l??Omnisport, au marché 8è, au parc d??exposition de Tsinga, mais aussi à la délégation régionale du Commerce et à l??esplanade du ministère du Commerce (la journée du 24 décembre où la demande a atteint son pic) pour répondre aux sollicitations des populations. Marcelle Dikeussi témoigne que le poulet a semblé plus gros que l??an dernier. Fouda Ottou, secrétaire permanent de l??IPAVIC confirme qu??il s??agissait des poulets d??au moins 2kg contre 1,8 kg l??an dernier. Les points de vente ont été régulièrement approvisionnés sans rupture de stock à Yaoundé, Douala, Bafoussam et Bamenda, d??après nos sources. Fouda Ottou explique que des dispositions ont été prises bien longtemps avant pour parer à toute éventualité. C??est ainsi que dans les bassins d??élevage, des fermes ont été identifiées au préalable et des facilités offertes à leurs promoteurs pour respecter le cahier de charges prescrit par le gouvernement.A Douala, le marché Sandaga y est le point focal. Des équipes mobiles se sont aussi déployées dans la ville pour rester proches des ménagères. François Djonou, responsable de l??IPAVIC dans la ville confie que l??offre reste suffisante pour satisfaire les demandes de Noël et de nouvel an. C??est l??action conjuguée du ministre du Commerce, son homologue de l??Economie, du Plan et de l??Aménagement du territoire et de l??IPAVIC. En septembre dernier, un stock de 4,2 tonnes de maïs importé et subventionné a été offert à l??IPAVIC pour réaliser l??opération en cours.Entre les prix offerts dans les marchés-témoins et la réalité du marché traditionnel, il n??y a pas eu photo, d??après Marcelle Dikeussi rencontrée sur un point de vente. « Au marché du poulet à Mvog-Ada (Yaoundé), argumente-t-elle, le poulet “pondeuse” se vendait au bas mot à 2.500F. Le poulet “chair” de 45 jours (environ 1,6 kg) est vendu à 2.600F au moins ».
Jeanine FANKAM, CT

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