Varsovie n’hésitera pas à proposer un paquet de sanctions économiques contre la Biélorussie si la crise à la frontière polono-biélorusse continue de sévir. C’est ce qu’a déclaré lundi à Budapest le premier ministre polonais Mateusz Morawiecki à l’issue de la rencontre des premiers ministres du groupe de Visegrad (Hongrie, Pologne, Slovaquie, République tchèque) avec le président français Emmanuel Macron.
« Nous savons exactement que la Biélorussie craint des sanctions économiques, qu’elle craint le blocage. Et nous seront prêts à utiliser ces instruments », a-t-il déclaré.
Mateusz Morawiecki a souligné qu’actuellement, on n’observait aucune escalade à la frontière, ce qui lui permettait d’espérer le meilleur. « Mais si la situation s’aggrave, si Minsk ou Minsk et Moscou, cherchent de nouveaux moyens afin de déstabiliser cette partie de l’Europe, nous présenterons sans hésiter à la Commission européenne et à nos partenaires nos solutions dont l’objectif sera de donner une réponse décisive à ce genre de pratique », a indiqué le premier ministre.