L’UE doit se dissoudre et créer une nouvelle union sans la Pologne et la Hongrie (Walesa)

Union europenne

L’Union européenne doit s’autodissoudre et fonder une nouvelle union avec la France et l’Allemagne pour pivot, sans la Pologne et la Hongrie, a affirmé au site Interia l’ancien président polonais Lech Walesa.

« Au lieu de conclure des compromis avec la Pologne, l’UE devrait se désintégrer pour former quelques minutes plus tard une nouvelle communauté basée sur l’Allemagne et la France, mais sans la Pologne et la Hongrie », a-t-il déclaré.

Il a regretté que son opinion sur le sujet n’ait pas été prise en compte. « L’idée est pourtant simple: si on veut adhérer à la nouvelle alliance, on devra s’engager à l’entrée d’assumer non seulement des droits, mais aussi des responsabilités. Qui seront établies de manière à ce que les écarts que nous constatons aujourd’hui ne se reproduisent plus », a-t-il noté.

Toujours selon Lech Walesa, l’approbation par la Commission européenne du plan de relance polonais serait une erreur. « Après tout, cet argent sera gaspillé et volé. Sans primauté de droit, il ne sert à rien de sacrifier des milliards d’euros pour rien. »

Après la pandémie, l’UE a débloqué aux pays de la communauté des fonds pour la reprise économique. Cependant, l’approbation du plan pour la Pologne est retardé en raison du fait qu’en octobre 2021, la Cour de justice de l’Union européenne a placé Varsovie sous une astreinte d’un million d’euros par jour tant qu’elle ne se sera pas conformée à un arrêt demandant la suspension des normes sur la chambre disciplinaire de la Cour suprême du pays. La fin des activités de la chambre et l’annulation de ses décisions, qui sont au centre d’un conflit entre Varsovie et Bruxelles à propos des réformes judiciaires en Pologne, figuraient parmi les conditions énoncées par la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, pour l’adoption à Bruxelles du plan de relance.

Cette semaine, le parlement polonais a approuvé la loi sur la Cour suprême qui a été proposée par le président Andrzej Duda et qui supprime la chambre disciplinaire. Le 1er juin, la Commission européenne a approuvé le plan de relance pour la Pologne qui peut maintenant compter sur 35,4 milliards d’euros d’aide. Le Conseil de l’UE doit approuver ce plan dans le courant de quatre semaines, après quoi Bruxelles commencera à débloquer l’argent. Selon Ursula von der Leyen, ce ne sera possible que si toutes les exigences de la Commission européenne sur la réforme judiciaire sont appliquées. L’opposition polonaise estime que les autorités du pays violent toujours les normes de la primauté de la loi et qu’elles ne doivent pas toucher de ressources européennes.

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