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L’ONU appelle les forces militaires soudanaises à respecter les droits de l’homme

Khartoum millitaires

Les forces militaires soudanaises doivent s’abstenir de tout usage disproportionné de la force, a déclaré lundi la Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme Michelle Bachelet qui a condamné le coup d’État perpétré au Soudan la nuit de dimanche à lundi.

“Nous rappelons aux forces militaires et de sécurité de s’abstenir de tout usage inutile et disproportionné de la force, de respecter la liberté d’expression des personnes, ainsi que le droit de réunion pacifique”, a déclaré la Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme. Elle a rappelé également à restaurer les services Internet et mobiles parce qu’ils sont “essentiels pour que les gens recherchent et reçoivent des informations, en particulier dans ces circonstances”. Michelle Bachelet a demandé la libération immédiate du premier ministre et des autres responsables arrêtés.

Elle a également fermement condamné le coup d’État militaire, ainsi que la “déclaration de l’état d’urgence à l’échelle nationale”. Selon Michelle Bachelet, ces mesures menacent l’Accord de paix de Juba conclu en octobre 2020 entre le gouvernement soudanais et des groupes rebelles. Selon la cheffe des droits de l’homme des Nations Unies, “les autorités militaires doivent respecter l’ordre constitutionnel et le droit international applicable, se retirer de la rue et résoudre tout différend qu’elles ont avec la composante civile du Conseil de transition par le dialogue et la négociations”

Pour rappel, le secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres a condamné lundi le coup d’État au Soudan et a appelé à libérer le premier ministre Abdallah Hamdok interpellé par les militaires. Il a assuré que “l’ONU continuera d’être aux côtés du peuple soudanais”.

Après plusieurs semaines de protestations, des militaires soudanais ont arrêté, la nuit de dimanche à lundi, le premier ministre soudanais Abdallah Hamdok ainsi que certains hauts responsables et personnalités politiques. Le chef du pays, le général Abdel Fattah al-Burhan, en guise de “réponse de l’armée à la révolution de la jeunesse” a dissous les autorités de transition et a décrété un état d’urgence. Il a également suspendu plusieurs articles de la déclaration constitutionnelle qui avait déterminé le cadre de la période de transition suite au renversement du président Omar el-Bechir qui avait dirigé le Soudan pendant 30 ans.

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