Aiden Aslin et de Saadoun Brahim

Londres continuera d’exiger la libération des Britanniques condamnés à mort en RPD

International

Les autorités du Royaume-Uni sont profondément préoccupées par la condamnation de deux Britanniques à la peine capitale par le tribunal de la République populaire de Donetsk (RPD) et continueront de travailler pour leur libération. C’est ce qu’a annoncé jeudi le porte-parole du premier ministre britannique Boris Johnson.

« Nous sommes naturellement très préoccupés par ce fait. Nous répétions constamment que ces prisonniers ne devraient pas être utilisés à des fins politiques« , a-t-il déclaré à propos de la condamnation de Shaun Pinner et Aiden Aslin, qui avaient participé aux combats et avaient été capturés à Marioupol.

« Conformément aux Conventions de Genève, les prisonniers de guerre disposent de l’immunité de combattants et ne doivent pas être jugés pour leur participation aux combats. Nous continuerons de travailler avec les autorités de l’Ukraine pour essayer d’obtenir la libération de tous les citoyens britanniques qui ont servi dans les Forces armées d’Ukraine et sont actuellement détenus en tant que prisonniers de guerre« , a-t-il ajouté.

La secrétaire d’État aux Affaires étrangères Liz Truss a elle aussi dénoncé la condamnation de Shaun Pinner et d’Aiden Aslin. « Ils sont prisonniers de guerre. Ce verdit se base sur des mensonges et n’a aucune légitimité. Mes pensées sont avec les familles [des condamnés]. Nous continuerons de faire tout notre possible pour les soutenir », a-t-elle écrit sur Twitter.

La justice de la RPD a condamné jeudi à la peine capitale les Britanniques Shaun Pinner et Aiden Aslin, ainsi que le Marocain Saadoun Brahim pour participation aux combats du côté de l’armée ukrainienne en tant que mercenaires.

Selon le Parquet général de la RPD, les interrogatoires de Shaun Pinner, d’Aiden Aslin et de Saadoun Brahim ont confirmé leur implication dans les crimes prévus par les articles 34.2 (crime commis dans un groupe d’individus), 323 (prise violente de pouvoir ou un maintien violent de pouvoir) et 440 (mercenariat) du Code pénal de la RPD. D’après Viktor Gavrilov, chef du département d’enquête sur les crimes contre la paix et la sécurité de l’humanité du Parquet général, les mercenaires encourent la peine capitale.

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