Les autorités de pays africains et l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) prennent toutes les mesures nécessaires afin de contenir la propagation de la variole du singe sur le continent africain, a déclaré jeudi la directrice du bureau africain de l’OMS Matshidiso Moeti.
« L’OMS coopère de manière étroite avec les gouvernements, les autorités régionales et ses différents partenaires afin de renforcer le diagnostic de la maladie en laboratoire et la surveillance épidémique, a-t-elle indiqué pendant le point de presse qui a été transmis sur le site de l’OMS. Dans certaines régions africaines, les gens peuvent être immunisés contre la variole du singe, mais l’accès égal aux vaccins a une valeur déterminante pour la protection des groupes de population les plus vulnérables, et notamment des médecins et des personnes ayant été en contact avec des personnes contaminées ».
Matshidiso Moeti a indiqué que, cette année, sept pays africains avaient enregistré sur leur territoire des cas de variole du singe. Il s’agit notamment du Cameroun, de la République centrafricaine, de la République démocratique du Congo, du Liberia, du Nigeria, de la République du Congo et de la Sierre Leone. Selon ses informations, 1.400 cas confirmés de variole du singe ont été enregistrés depuis janvier 2022, soit deux fois moins qu’en 2021.