La décision de continuer ou de suspendre leurs activités dans la Russie incombe aux entreprises françaises elles-mêmes, a déclaré jeudi le président français Emmanuel Macron lors d’une conférence de presse à Bruxelles à l’issue de la réunion des dirigeants du G7.
« Ma position est de laisser les entreprises décider pour elles-mêmes », a-t-il déclaré. M. Macron a indiqué: « Je souhaite que toutes les entreprises qui opèrent dans des secteurs sous sanctions et avec des partenaires sous sanctions respectent ce que la France décide et acte, c’est ce qui est fait par tous les acteurs français. »
Commentant la décision du constructeur automobile français Renault de suspendre le travail de son usine de Moscou, M. Macron a déclaré que c’était le choix de l’entreprise, qu’il le respectait.
Mercredi, le service de presse de Renault a annoncé la décision de suspendre les travaux de l’usine de Moscou et son intention d’étudier les options possibles concernant la participation au travail d’Avtovaz. Dans le même temps, la société a déclaré qu’elle avait l’intention d’agir de manière responsable à l’égard de 45.000 de ses employés en Russie. Le constructeur automobile a souligné qu’il se conformait à toutes les exigences dans le cadre des sanctions européennes contre la Russie, qui, en particulier, impliquent l’interdiction de la fourniture d’équipements de haute technologie et de composants pour leur production.
Au début de cette semaine, la chambre de commerce et d’industrie franco-russe a annoncé qu’aucune entreprise française n’avait quitté le marché russe. À son tour, le chef du Mouvement des entreprises de France (MEDEF) Geoffroy Roux de Bézieux a déclaré que 160.000 personnes travaillent dans les entreprises françaises en Russie.
