La direction du département américain de la Défense n’envisage pas de punir les militaires impliqués dans la frappe aérienne fin août dans la capitale afghane qui a causé la mort de 10 civils, dont sept enfants. C’est ce qu’a a rapporté lundi le New York Times en citant des sources au Pentagone.
Une enquête antérieure du département américain de la Défense n’a révélé aucune violation de la loi lors de l’attaque aérienne à Kaboul. Dans le même temps, le général Sami Saïd, inspecteur général des forces aériennes des États-Unis, a relevé lors d’un briefing début novembre que des « inexactitudes dans la frappe » ont été confirmées, ainsi que « des erreurs d’information et des perturbations de communication qui ont conduit à la mort de civils ».
Comme l’expliquent les sources du New York Times, la décision de punir ou non les militaires impliqués dans l’incident a été confiée par le secrétaire à la Défense des États-Unis Lloyd Austin au chef du Commandement central des États-Unis, le général Kenneth Mackenzie et au chef du Commandement des opérations spéciales des États-Unis (SOCOM), le général Richard Clark. Une réprimande et une rétrogradation ont été envisagées comme mesures possibles. Le New York Times note que les généraux Mackenzie et Clark n’ont trouvé aucune base pour des sanctions punitives contre les militaires.
