Le non-respect des droits de l’homme fondamentaux, en particulier des droits des femmes, peut aggraver la crise économique en Afghanistan, a exprimé son opinion la chef adjointe de la Mission d’assistance des Nations unies en Afghanistan Mette Knudsen lors d’une réunion avec des femmes activistes afghanes.
« La chef adjointe de la Mission d’assistance des Nations unies en Afghanistan (Manua) Mette Knudsen a rencontré des femmes activistes à Kaboul. Elle a exprimé une préoccupation très profonde par le fait que la crise économique en Afghanistan s’aggraverait probablement si on ne respectait pas les droits de l’homme fondamentaux », relaye la Manua les propos de Mme Knudsen sur sa page Twitter.
La diplomate a souligné que « les femmes doivent avoir la possibilité de revenir au travail, et les filles à l’école », et a ajouté qu’il est nécessaire de protéger les droits de tous les Afghans.
Pour rappel, mercredi, le vice-président du gouvernement provisoire formé par les talibans, qui ont pris le pouvoir en Afghanistan, Abdul Salam Hanafi, a déclaré que « les femmes afghanes sont protégées au maximum », ayant noté qu’elles étaient représentées dans les structures administratives et les établissements d’enseignement.
