La nouvelle génération d’enseignants diplômés au Cameroun navigue dans un dédale de défis. Entre l’obtention de leurs diplômes universitaires et la sécurisation d’une affectation salariée, ces jeunes professionnels rencontrent des obstacles bureaucratiques qui entravent leur progression. Un focus particulier sur ce problème épineux est apporté par 237online.com.
Un problème qui perdure
Les enseignants, âmes patientes par nature, se retrouvent en première ligne dans ce parcours d’obstacles bureaucratiques. Les universités sont lentes à délivrer les diplômes, souvent sans raison apparente. De plus, le Ministère de l’Education Secondaire (MINESEC) affecte souvent des enseignants à des postes non rémunérés, faisant peser un fardeau financier supplémentaire sur ces professionnels dévoués.
Les délégués régionaux et la pression supplémentaire
Pour aggraver les choses, les délégués régionaux, parfois qualifiés de « parvenus » par les enseignants, exercent une pression constante. Alors que les enseignants luttent pour obtenir leur dû et leur place dans le système, ils sont souvent soumis à une pression inutile de la part de ces représentants régionaux.
Le dilemme du MINFOPRA
Le Ministère de la Fonction Publique et de la Réforme Administrative (MINFOPRA) ajoute une autre couche de complexité à la situation. Alors qu’il demande aux enseignants de compléter leurs dossiers avec leurs diplômes, ces derniers font face à l’impossibilité de se conformer à cette exigence, faute de diplômes délivrés.
Cette situation appelle à une révision systématique des procédures et des pratiques pour garantir un environnement de travail plus équitable et fonctionnel pour nos jeunes enseignants diplômés. Il est temps que les efforts sincères et le dévouement de ces professionnels soient reconnus et valorisés.
Ngwa Forchu / 237online.com
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